"Après l'élimination en Coupe d'Europe on n'avait plus que le championnat. Cette élimination en coupe d'Europe a peut-être été un mal pour un bien, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio durant l'émission Rugby & Cie. On a tiré du positif de cette situation. Il y a un match toutes les deux semaines. Alors à chaque match, on lâche les chevaux. Parce que quand on est joueur professionnel, c'est frustrant de regarder les autres jouer et pas nous. "Après un début de Top 14 compliqué, le club de la "ville rose" fait une fin de saison tonitruante. Pas si étonnant pour l'international tricolore : "En cette fin de saison, on ressent les bienfaits de la préparation physique. Les débuts de saison sont toujours difficiles pour nous. Mais on est resté soudés, on a continué de travailler et aujourd'hui on prend beaucoup plus de plaisir."
"A Grenoble, ça va être compliqué"
Une dynamique positive que Lamboley préfère assumer. "On n'a pas grand chose à perdre, a-t-il confié. S'il y a quelques mois, on nous avait dit qu'on serait qualifiés directement pour les demies, on aurait signé tout de suite. Mais à Grenoble ça va être compliqué. On sait ce qu'il nous attend la-bas. Jouer une qualification directe ou jouer sa survie, ça n'a rien à voir"Un retour en grâce, qui peut aussi s'expliquer par une moindre exposition médiatique, comparé aux années précédentes : "En étant outsider, peut-être que nos adversaires ont préparé leurs matchs différemment qu'à une autre époque.
"Etre polyvalent, c'est un avantage et un inconvénient"
Bientôt auront lieu les phases finales, des matchs pas comme les autres pour Grégory Lamboley : "Sur les phases finales, ça va se jouer surtout sur la conquête. Les matchs sont très fermés. Il faut vraiment persévérer sur ce point et se focaliser sur la mêlée et la touche. Il va falloir être discipliné."Très polyvalent, l'ancien Albigeois sait aussi qu'il aura moins de temps de jeu durant les prochains matchs. Une "mise au banc" aussi due à sa polyvalence. "Être polyvalent a été un avantage dans ma carrière, a-t-il affirmé. Si j'ai autant joué en Top 14, c'est grâce à ça. Au niveau international c'est la même chose. Mais c’est un avantage et un inconvénient. Parce que durant les phases finales, ce sont les spécialistes de chaque poste qui jouent. Aujourd'hui l’ossature du groupe est faite. Je reste à la disposition du groupe, j'ai l'habitude de cette situation. En ce moment, les titulaires à mes postes sont bons. Et à la différence de l'hiver, l'infirmerie est vide. Allez savoir pourquoi ? Donc ça va être difficile de faire sa place."