"A Brive les joueurs ont répondu présent. J'en suis content, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio durant l'émission Rugby & Cie. La grande motivation du week-end c'était vraiment de faire plaisir aux supporters. Ils ont réussi, ils ont été à la hauteur. Avec le beau-temps, le rugby produit est très agréable. Les joueurs et le public ont pris du plaisir."Une exigence de plaisir qu'il distille à ses joueurs depuis longtemps. Si cette année les débuts du Stade Toulousain ont été difficiles, le stage de son équipe au Canet-en-Rousillon a été un déclic : "Après notre stage à Canet-en-Rousillon, les gars sont rentrés avec l'envie de faire quelque chose d'autre ensemble."A l'aube des phases finales, plus question pour Guy Noves de punir, il faut entretenir la confiance : "J'essaie de créer une émulation pour donner de la confiance aux joueurs. Ces derniers matchs ne sont pas là pour prouver, ce qui parfois peut faire surjouer. Niveau management on est pas dans le "si tu es mauvais tu ne joueras pas le week-end prochain".
"Grenoble va se battre. Ils jouent leur maintien, leur boulot, leur avenir. Ça va être un match de rugby titanesque"
Le prochain match aura lieu à Grenoble, une rencontre très compliquée en perspective pour l'entraîneur toulousain : "Grenoble va se battre. Ils jouent leur maintien, leur boulot, leur avenir. Ça va être un match de rugby titanesque"Actuellement troisième, le Stade Toulousain devra bénéficier d'un faux-pas de ses prédécesseurs pour accéder directement aux demi-finales : "Aujourd'hui nous sommes troisième. Si on gagne nos derniers matchs on restera au moins troisième. On maîtrise notre place mais pas le comportement des autres. On va se concentrer sur nous et on profitera peut-être d'une défaillance devant. Mais est-ce que l'on aura toujours aussi faim ? Dans la vie tout est possible. On est conscients qu'il faut continuer de gagner des matchs."Quant aux nouveaux arrivants pour la saison prochaine, Noves ne préfère pas en parler : "On ne peut pas donner de noms trop vite. Parce que quand le Stade Toulousain appelle un joueur qui vaut "2" et que ça sort dans les médias, le lendemain il en vaut "4".