"Je n'ai pas décoléré après notre défaite contre le Stade Français, a-t-il déclaré au micro de Rugby & Cie. J'essaie d'y travailler pour transformer cette colère en positif. Je me pose la question pour savoir si les joueurs ne sont pas trop couvés, si l'environnement n'est pas trop favorable. C'est une défaite collective, des joueurs, des coachs, des porteurs d'eau. On le prend tous à notre compte."Une culpabilité générale qui ne dédouane pas entièrement les joueurs : "Ils sont responsables, ils savent qu'il n'y avait pas d'envie. C'était flagrant. On s'est vus trop beau, peut-être à cause d'un train-train, d'un confort."S'il est déçu, lé président francilien est toujours optimiste pour la suite : "La saison n'est pas terminée. On a déjà fait une belle campagne européenne. Après notre élimination on s'est tout de suite concentrés sur le Brennus. Il faut que l'on passe un dernier palier, et ce palier c'est un titre."
"On a oublié les fondamentaux"
Déçu d'être derrière Oyonnax, deuxième plus petit budget de Top14, le président du Racing ne tarit pas d'éloge sur les prestations du club de l'Ain : "Ce que fait Oyonnax c'est exceptionnel. Sur les fondamentaux, ils sont meilleurs que nous et ça on l'a peut-être oublié. On les avait contre Northampton, qui est notre match référence, mais on les a perdus depuis. J’espère que cette semaine, on a retrouvé les mots pour repartir dans le bon sens."Le prochain match du Racing aura lieu à la Rochelle, un match que Jacky Lorenzetti redoute : "On redoute l'équipe de la Rochelle qui est une équipe complète, hargneuse, qui est dans le combat et qui joue sa survie en Top 14. On redoute leurs supporters qui sont terribles. Ce sont les 16ème et 17ème hommes."Une défaite pourrait sceller l'avenir du Racing en Champions Cup alors que Dan Carter les rejoindra l'an prochain. Pas si grave pour Lorenzetti : "Dan Carter arrivera l'an prochain pour trois ans. Ne pas aller en Coupe d'Europe n'est pas un drame, notre projet se construit sur le long terme avec la construction de l'Arena."