Ce dimanche, en demi-finale de la Champions Cup, Toulon affronte le Leinster, à Marseille (à suivre en direct et en intégralité sur Sud Radio à partir de 16h). "S’ils sont là, ce n’est pas le fait du hasard, a prévenu l'entraîneur des avants Jacques Delmas, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. C’est une équipe composée de tout un tas d’internationaux irlandais qui ont gagné le tournoi. Ils ont cette maîtrise collective qui fait leur force. Ce sera à nous d’être attentifs là-dessus."Pour passer en finale et avoir une chance de décrocher une troisième couronne européenne consécutive, les Toulonnais devront se méfier de cet adversaire : "J’espère que le match ne sera pas trop cadenassé. C’est là où cette équipe aimerait nous amener parce qu’elle a cette capacité à être efficace pendant ses temps forts et à bien gérer ses temps faibles. On veut prendre le jeu à notre compte."
"Cette équipe, c'est la 1e ligne de l'Irlande"
Parmi les points à surveiller, c'est sans surprise sur la mêlée qu'a voulu insister Jacques Delmas. "On se rend compte qu’en coupe d’Europe, il vaut mieux être plus intelligent que fort en mêlée, a confié l'entraîneur des avants du RCT. Si on n’arrive pas à solutionner les problèmes que nous pose l’adversaire, on se fait sanctionner. C’est ce qui s’est passé contre les Wasps. Cette équipe du Leinster, c’est la 1e ligne de l’Irlande. On connaît leurs forces. Ça va être à nous de gérer tout ça. J’espère qu’on saura mieux l’aborder et que les joueurs l’auront intégré parce que ce sera aussi un secteur important qui pourra être décisionnaire du match."
"Ce sera du 50-50"
Point positif côté toulonnais, le turnover réalisé le week-end dernier en Top 14 à Grenoble qui a permis de faire souffler certains titulaires tout en maintenant une dynamique de victoire. "On a la chance d’avoir un groupe riche en individualités, a confirmé Jacques Delmas. On a pu gérer le match de Grenoble et mettre des joueurs dans les mains des préparateurs physiques pour se régénérer. Donc on va les retrouver, ils vont amener toute leur fraîcheur. On aborde cette phase finale avec beaucoup d’envie mais on sait que ce sera, quoiqu’il en soit, du 50-50."