Invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio ce jeudi soir, le directeur sportif de Clermont a réfuté avoir le statut de favori. "Il y a toujours ce débat autour du statut de favori. C'est un jeu sympathique mais on ne se laisse pas entraîner. Toulon est favori car le club est double champion d'Europe et champion de France. Si on se base sur ces faits, ils sont plutôt favoris. Mais une finale, c'est 50-50. On est sur le même pied d'égalité, on a gagné le droit de défendre nos chances en finale. Nous sommes deux équipes qui se respectent. Les Toulonnais aiment parler, communiquer. Ils disent beaucoup de choses. On communique moins qu'eux. On est différent, on a des modèles économiques différents, on a des valeurs différentes mais ça n'empêche pas qu'on se respecte. Ce sont deux clubs de très haut niveau", analyse l'ancien troisième ligne clermontois.
L'ASM avait perdu en finale de la Coupe d'Europe en 2013, déjà face au RTC. "On a une approche de l'évènement qui est peut-être différente d'il y a deux ans. C'était notre première finale, on était très stressé. On a plus de confiance et de sérénité, on a plus d'expérience cette saison. Le management de Frank Azéma est un peu plus souple que celui de Vern Cotter à l'époque. On aborde ça différemment. La guerre va être à tous les niveaux. Les jeux des deux équipes vont être disséqués. Ça va être très équilibré. Il va falloir mettre les trois ingrédients indispensables : discipline, conquête, défense. Après, la différence va se faire avec un joueur, une action individuelle. Les deux équipes sont assez proches", juge le directeur sportif de Clermont.