Après s'être incliné à domicile contre Oyonnax, le Stade Français est à nouveau tombé, le week-end dernier, à Bayonne (23-6). Malgré ce résultat, les Parisiens restent 3e du Top 14, à seulement 2 points de la tête et avec 4 points d'avance sur le Racing Métro, 4e. "A Bayonne, on n’a pas fait un super match et eux ont fait ce qu’il fallait pour gagner, il ne faut rien leur enlever, a analysé Julien Arias, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. On a été un peu contrés au niveau des rucks. Quand les ballons ne sortent pas bien, c’est compliqué de mettre notre jeu en place."Un point de vue partagé par le manager du Stade Français, Gonzalo Quesada, qui a également évoqué un déficit d'envie de ses joueurs par rapport aux Bayonnais : "On est forcément déçus parce qu’on a accumulé les adversités dernièrement avec la suspension de Papé, les blessures... Ça n’explique rien mais on ne s’est pas préparé de façon idéale. On avait de quoi rivaliser, on aurait pu être plus solides sur les zones de rucks et marquer sur les rares occasions qu’on a eues. On a perdu contre une équipe qui jouait pour sa survie et avait plus faim que nous."Pour Julien Arias, cette défaite ne doit pas remettre en cause le travail accompli depuis le début de la saison, qui permet aux Parisiens d'envisager avec confiance une qualification pour les phases finales. "Il nous reste 8 matchs, il faut qu’on se bouge les fesses pour atteindre nos objectifs, a lancé l'ailier. On a touché les phases finales de près la saison dernière. Cette saison, personne ne s’attendait à ce qu’on reparte aussi bien, nous aussi on a été un peu surpris. Maintenant, on a notre destin entre nos mains. A nous de faire ce qu’il faut pour atteindre les phases finales."
"Le club est reparti sur de bonnes bases"
Une qualification pour les barrages ou les demi-finales marquerait la fin d'une période de disette pour le Stade Français, qui a enchaîné quelques saisons compliquées. "Le club végétait depuis plusieurs saisons et là il fallait qu’on bascule, a confirmé Julien Arias. Tout un tas de choses ont fait que c’est reparti sur de bonnes bases. De jeunes joueurs sont arrivés, ça a donné un coup de boost aux anciens. L’arrivée d’un nouveau staff administratif et sportif, avec un nouveau projet de jeu auquel tout le monde a adhéré rapidement, a fait évoluer tout ça. Ce n’est pas trop mal pour l’instant et maintenant il faut finir le boulot."