Le Racing aurait-il volontairement choisi de jouer contre Toulouse plutôt que Castres pour le barrage de ce week-end ? Pour Laurent Travers, co-entraîneur du Racing, il s'agit de polémiques inutiles. Il était ce soir l'invité de Sud Radio Sports. Sud Radio Sports : Si on se réfère à l'article du journal l’Équipe, le Racing aurait volontairement choisi Toulouse plutôt que Castres en barrage, info ou intox ? Laurent Travers : Ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Que ce soit le stade toulousain ou Castres, on n’a choisi personne, on aurait préféré être en demi-finale. Quand on a su les résultats, ce qui nous importait surtout c'était de gagner le match pour pouvoir recevoir ce barrage. On a voulu assurer vraiment la qualification et la réception du quart de finale. Si les gens qui font les articles avaient bien suivi le match, ils sauraient qu'on s'est dépêché pour taper la transformation de notre dernier essai en drop pour pouvoir essayer après d'aller prendre le bonus. Ils auraient pu s'apercevoir à ce moment-là qu'on cherchait vraiment à gagner avec le bonus une fois qu'on avait assuré la victoire. On ne cherchait pas à recevoir telle ou telle équipe, on sait très bien, que ce soit Castres ou Toulouse, ce sera très compliqué.L'objectif était plutôt la demi-finale directe, mais le bonus offensif des Toulonnais à changer la donne. L'article et les commentaires font référence à la pénalité de Machenaud alors que le Racing était à 15 contre 14 et qu'avec un essai de bonus, à ce moment-là, le Racing aurait pu en effet changer le classement et donc l'équipe qu'elle allait recevoir, ce n'était pas volontaire ? Non, la preuve, on prend un essai derrière. Arrêtons de fabuler, il faut toujours que ce soit dans la polémique. Ce qu'il faudrait relever, c'est la performance qu'il y a eu, la victoire et ce qu'il a pu se passer sur l'ensemble du match.
"La priorité, c'était d'être en demi finale"
Victoire face à Montpellier où il y a eu d'ailleurs pas mal d'essais sur cette dernière journée. Toulouse est allé cartonner du côté de Grenoble, l'équipe est sur une bonne dynamique. Elle arrive sur ces phases finales peut-être en tant qu'outsider, c’est une équipe dangereuse ?Il ne faut pas oublier qu'ils sont sur 6 victoires consécutives. Actuellement, c'est une équipe qui est en pleine confiance et qui sait ce qu'elle doit faire et comment elle doit le faire. À partir de là, je pense que si on avait dû regarder vraiment, peut être qu’on serait allé sur une autre optique que le stade toulousain. Évidemment vous auriez préféré ne pas jouer ce week-end, il y a certaine version aussi qui disent que ça donne une certaine dynamique, il arrive parfois que les équipes barragistes aillent au bout. Est ce que quand on est coach on n'y pense à ça ?Ce qu'il y a de sur c'est qu'on aurait préféré être en demi-finale. Pourquoi ? Parce que déjà, on n'est pas sûr d'y être. Ça nous aurait permis de gagner 80 minutes et d'être sûrs d'être en demi finale. La priorité était là. Après ce qu'il y a de sûr, c'est que quand on a connu les résultats, ce qu'on voulait, c'est assurer cette qualification, ce qui a été le cas. On sait très bien qu'il y a pas mal d'équipes qui ont été championnes en étant passées par les quarts de finale. C'est arrivé au Castres Olympique notamment à l'époque vous étiez à sa tête en 2013. Le Racing fait aussi partie des favoris, aujourd'hui sur les 6 qualifiés, il y a 6 favoris. Il y a un message a adresser aux supporters aujourd'hui pour remplir Collombe ? On sait que c'est important dans ces moments-là, l'engouement populaire ? C'est très important de se sentir poussé, aidé et de sentir qu'il y a tout un public derrière qui est là pour supporter nos couleurs.