L'annonce de la venue de Dan Carter au Racing après la Coupe du monde relance le débat. L'impact marketing d'une telle recrue surpasse-t-il son apport sportif ? Pour Emile Ntamack, consultant pour Sud Radio, ces transferts sont "aussi du marketing. Mais avant tout, c’est sur la qualité des joueurs qu’on les fait venir. J’espère en tout cas que ce n’est pas qu’un calcul comptable" souffle-t-il.Pour Marie Simonet, ancienne agent qui travaillait sur l'image des joueurs, les choses ne sont pas aussi évidentes. "J’ai été surprise parce que je ne considère pas Dan Carter comme une valeur ajoutée commerciale pour le Racing" lance-t-elle. Pour elle, "ce ne sera pas une valeur ajoutée comme peut l’être Zlatan Ibrahimovic au PSG pour faire une comparaison" explique-t-elle, ajoutant ne pas être sûre "qu’ils rentrent dans leurs frais".Elle explique d'ailleurs que les clubs feraient beaucoup mieux de capitaliser sur les jeunes Français prometteurs plutôt que d'aller chercher des joueurs à l'autre bout du monde. "Chabal a amené énormément de gens vers le rugby, qui sont devenus des passionnés grâce à lui, a-t-elle rappelé. On n’est pas obligés d’aller chercher des joueurs à l’autre bout du monde. On a plus intérêt à se retrousser les manches et accompagner nos jeunes joueurs qui ont du talent. Il y en a dans notre vivier."
La venue des stars dans le Top 14 : "Aussi du marketing"
Par Jérémy Jeantet
L'exemple de Dan Carter, blessé la plupart du temps lors de son bail à Perpignan, montre que faire venir une star internationale n'offre pas de garanties de réussite sportive.
