Sud Radio Sports : Le MHR est plutôt habitué aux phases finales cette saison, puisqu'il y a eu celle de la coupe d'Europe et désormais celle du championnat, il y a un accueil particulier de la part des supporters ? Marco Cova : On se prépare surtout à un gros match contre nos amis castrais. On est habitué maintenant à les jouer les Castrais. On les craint, on prépare ce match en se disant qu'on a une chance cette fois-ci d'être à la maison et de ne pas aller là-bas. On se dit que c'est possible quand même, qu'on peut battre notre bête noire, soi-disant. Le premier barrage, vous étiez allé gagner à Castres, même si les deux saisons suivantes vous aviez perdu là-bas. Là, vous êtes les favoris ? Oui, mais on était favoris aussi à Lille. On avait fini second, on était en demie directe, et on s'était fait battre par les Castrais, donc il faut toujours se méfier, toujours. La défaite au Racing vous a perturbé en tant que supporters ? Franchement, ce qui a pu être perturbant c'est d'y être allé avec la grosse équipe, et de charger, parce qu'on a chargé, ça, c'est embêtant. On a vu sur le terrain que les joueurs étaient très fatigués et que cette succession de match avec la coupe d'Europe au milieu de tout ça n'a pas arranger les organismes. En fin de saison, vous me direz que tout le monde est fatigué, mais quand même.
"C'est une rivalité plutôt saine et sympathique avec Castres"
Il va faire chaud sur le terrain, comme dans les tribunes de l'Altrad Stadium, les Castrais vont aussi venir en nombre ? Ils vont s'apercevoir qu'il fait très chaud derrière le col. On n’est pas dans les contreforts de la montagne noire, il fait chaud, c'est la méditerranée. Je crois qu'ils vont venir en nombre, c'est logique, c'est un déplacement qui n'est pas non plus très long. On sait que nos amis castrais suivent énormément leur équipe. Il y a une rivalité un peu avec Castres ? Oui, une rivalité sympathique, les Castrais sont les voisins de l'Occitanie. Ce sont plutôt les Biterrois qui ne nous aiment pas. La vraie rivalité héraultaise est avec eux. Entre deux départements différents, ce n'est pas la même chose, c'est une rivalité plutôt saine et sympathique. Tout le monde fait bloc chez les supporters sur le projet de jeu de Montpellier ? Mettons les sentiments de côté parfois. Ce qui compte, c'est le club, la ville, c'est ça qui compte. C'est sur que c'est embêtant d'entendre parfois parler de son club en mal parce que c'est beaucoup le cas sur le contingent sud africain et compagnie. Les autres clubs de Top 14 ont beaucoup d'étrangers aussi et on n’en parle pas, même en finale de Pro D2. Ce qui compte c'est qu'un joueur, étranger ou français, quand il est sur le terrain avec le maillot de son club, se batte pour son club et ses couleurs. Les frères Du Plessis sont arrivés à Montpellier, on croirait qu'ils sont là depuis des années, ce sont des garçons complètement investis et qui sont là pour défendre l'étendard du club à fond, c'est ça qui compte avant tout.