Sud Radio : Quelle était la clé de la victoire du XV de France contre les Australiens en 2012 ?Louis Picamoles : C'est un très bon souvenir, on a répondu présent sur le combat et la conquête. On les a agressés défensivement tout en étant très forts sur les contres.Que pensez-vous du capitaine des Wallabies, Michael Hooper ?Il fait partie des grosses individualités. Pour l'avoir joué en 2012, c'est un joueur très important dans leur dispositif. Il récupère beaucoup de ballons et a un gros apport offensif, c'est un joueur redoutable.Depuis ton retour, tu enchaînes les grosses performances. Tu as été déçu de ne pas avoir été appelé pour cette série de matchs avec le XV de France ?Non, du tout, ça fait plus de quatre mois que je suis éloigné des terrains. J'ai repris depuis trois semaines, je sens que ça revient, je sais qu'il me reste du travail pour retrouver mon meilleur niveau. Il y a quelques mois, je ne savais même pas si j'allais pouvoir retrouver les terrains.Rugbyrama et Sud Radio : La Coupe du monde est-elle un objectif ?Oui, bien sûr. J'ai eu ces soucis de santé, mais ça m'a permis de recharger à tous les niveaux. Le club m'a permis de bien récupérer, de bien me soigner. Maintenant que je me sens bien, j'ambitionne de retrouver mon meilleur niveau et bien entendu que le tournoi et la Coupe du monde restent un objectif, parce que j'aime jouer pour l'équipe de France. Je suis un compétiteur et je veux y retourner.
Louis Picamoles : “Il me reste du travail”
Par Salim Ould Bakar
Le troisième ligne du Stade Toulousain était l’invité de l’émission Rugby et Compagnie. Il est revenu sur sa grave infection et sur ses ambitions pour le XV de France.