single.php

Marc Lievremont : "Je n'ai jamais été sur le mode de la revanche"

Par Justin Boche

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France s'est confié dans Sud Radio Sport sur ses sentiments quatre ans après la coupe du monde de 2011 ou il dirigeait l'équipe de France.

Thumbnail

"Franchement, je n'ai jamais été sur le mode de la revanche. C'est pour ça que j'ai fini la coupe du monde plutôt serein. La semaine avant l’Angleterre où tout le monde nous prédisait le pire, je me disais que j'avais le sentiment d'avoir fait mon boulot et j'étais seulement sur la volonté d'être champion du monde", a-t-il déclaré au micro de Sud RadioMême s'il concède qu'il a eu quelques moments d'agacement : "Il y a seulement eu les dernières minutes du match où je voulais être ailleurs, je ne voulais pas vivre cette cérémonie. Mais trois jours avant le match c'était moi et le staff qui avons défini le plan de jeu, et les directives. J'ai aussi dit à Thierry Dusautoir de remettre les maillots aux joueurs parce que c'était son travail. Après il y a eu des anciens joueurs, des politiques qui sont arrivés et qui ont essayé de se tirer la couverture vers eux et ça a été un peu énervant."

"Je n'ai jamais eu l’impression que l'on me vole un rêve"

Aujourd'hui, il ne regrette rien : "Je croise régulièrement des joueurs et je crois qu'ils ont encore de l'estime pour moi. C'est le plus important. Je n'ai pas de regret majeur sur ce que l'on a fait ni sur mes choix."Alors que les bleus ont perdu d'un point en finale de la dernière coupe du monde, l'arbitre du match Carig Joubert avait été fortement critiqué pour son laxisme vis-à-vis des All Blacks. Pourtant Marc Lievremont ne lui en veut pas : "Je n'ai jamais eu l’impression que l'on me vole un rêve. À aucun moment je n'ai nourri une quelconque rancune envers l'arbitre. Jamais je ne dirais qu'il a volé quoi que ce soit. Mais j'aimerais qu'aujourd'hui il reconnaisse un peu qu'il a fait des erreurs. Je l'avais vu le matin du match et je lui avais parlé que de la pression qu'il peut prendre. Il mangeait tout les jours avec le patron international des arbitres qui était néozélandai à l’époque. Mais il m'avait promis qu'il ne ferait aucune différence entre les équipes et je m’étais engagé à ne jamais le critiquer. Le seul moment où je m’étais énervé contre lui pendant le match c'était sur le traitement de faveur vis-à-vis de Morgan Parra".

L'info en continu
18H
17H
16H
15H
14H
13H
Revenir
au direct

À Suivre
/