Mohed Altrad : "Il faut attendre que l'effet White puisse s'exprimer"

Le Montpellier Rugby se déplace ce samedi à Toulouse, dans un match qui sonne comme un véritable huitième de finale entre le 9e et le 6e du Top 14. En cas de défaite, Montpellier serait distancé dans la course aux phases finales. Poutant, le président du MHR, Mohed Altrad, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio, veut croire aux chances de qualification de son équipe. "On a tout pour ne pas être dans la situation dans laquelle on est sportivement, a-t-il expliqué. Malheureusement, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Quand l’entraîneur vous quitte en cours de route, ça perturbe beaucoup de choses. On fait ce qu’on peut. Ceci dit, on va s’accrocher jusqu’au bout. On a une chance de se qualifier, même si elle n’est pas énorme. Ça dépend de nous et de nos résultats dans les 7 matchs qu’il reste mais ça dépend aussi des autres."Après avoir débarqué Fabien Galthié, Mohed Altrad a confié les rênes de l'équipe au Sud-Africain Jake White. L'électrochoc attendu n'a pas encore eu les effets espérés. "Je ne suis pas déçu par Jake White, c’est trop tôt, a indiqué Mohed Altrad. C’est un autre système, une autre façon de voir et de vivre le rugby. Il faut attendre que l’effet White puisse s’exprimer."Selon lui, tous ces bouleversements sont à l'origine de la saison difficile que traverse le club héraultais : "On a beaucoup changé de choses ces dernières semaines, ces derniers mois. Quels que soient les joueurs, leur état de santé physique et mental, on ne sait jamais, on n'a pas de certitudes. On fait des matchs avec des hauts et des bas. On gagne contre Toulouse et Toulon et après on se fait contrer à domicile contre La Rochelle."Et les perturbations ne sont peut-être pas terminées puisque Mohed Altrad a rappelé que le contrat de Fabien Galthié avec le MHR n'a pas encore été résilié. "Fabien Galthié nous a attaqués en justice pour résilier son contrat, a précisé le président Altrad. C’est toujours un salarié du club mais qui ne vient pas travailler contrairement à ce qu’on lui a demandé. Une réunion de conciliation est prévue pour le 30 mars, on verra si on peut trouver une solution pour qu’il puisse partir puisque c’est ce qu’il veut. Sinon, il y aura un premier round au tribunal des prud’hommes."