Alors que huit noms d'entraîneurs ont été sélectionnés, Pierre Berbizier est mitigé sur le fonctionnement de cette nomination. "Le processus est intéressant, a confié l'ancien selectionneur, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. C'est la première fois que le rugby français s'engage dans une telle méthode. Mais j'ai l'impression que l'on a pas été au bout. Faire un appel d'offre demande sans doute de présenter d'autres critères, et monter un projet en quinze jours c'est trop peu. Le processus est à retenir, mais on ne s'est pas donné tous les moyens pour aller au fond de cet appel d'offre. J'aurais aimé que l'on se recentre sur le XV de France pour choisir les hommes qui correspondent au projet fédéral du XV de France."L'ancien manager du Racing Metro a estimé que le processus a été trop opaque. "En 15 jours, donner un projet c’est trop peu, a-t-il affirmé. Est-ce que l'on veut un entraîneur ? Un manager ? Quels sont les objectifs ? Le processus est intéressant si l'on va au bout de la démarche. C'est une façade, une bonne opération de communication. Mais j'ai l'impression que l'on fixera des hommes comme on l'a fait avant."Pour Berbizier, il aurait fallu "connaître le nom des huit candidats dans un souci de transparence. C'est le principe de l'appel d'offre. J'aimerais connaître le nom de ceux qui se sont déclarés. Il faut une volonté politique, une ambition fédérale qui détermine un profil et ensuite il faudra choisir les hommes qui vont avec ce profil-là. J'aurais aimé que le président Pierre Camou et Serge Blanco, qui sont en charge de ce dossier, s'expriment en amont, en fixant clairement les règles du jeu."
Pierre Berbizier : "Est-ce que l'on veut un entraîneur ? Un manager ?"
Par Justin Boche
Alors que huit noms d'entraîneurs ont été sélectionnés, Pierre Berbizier est mitigé sur le fonctionnement de cette nomination. "Le processus est intéressant, a confié l'ancien selectionneur, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. C'est la première fois que le rugby français s'engage dans une telle méthode. Mais j'ai l'impression que l'on a pas […]