Philippe Saint-André, sélectionneur du XV de France : “On est de plus en plus précis”
“Je sens énormément d'appétit et de gourmandise dans mon groupe. Maintenant, j'ai une équipe qui sur cette préparation a eu les mêmes moyens que les Irlandais. Eux c'est en permanence, nous c'est une fois tous les quatre ans. Donc, pendant trois ans, il nous a manqué plein de petits détails, qui ont fait que l'on n'a pas pu gagner, pas su gagner contre l'Irlande. Là, on a eu trois mois de préparation comme eux, j'ai des joueurs qui sont bien, affûtés, qui vivent bien, avec un état d'esprit exceptionnel. On est de plus en plus précis dans notre jeu et de plus en plus efficace. Maintenant, il n'y a plus qu'à jouer et à démontrer ça pendant quatre-vingt minutes face à une très belle équipe irlandaise.”
Sébastien Tillous-Borde, demi de mêlée du XV de France : “A nous de faire un gros match”
“Avec Toulon, on a joué le Munster il y a deux ans. L'année dernière, on a rencontré le Leinster. Ça a toujours été des matchs compliqués. Ces Irlandais s'accrochent, ils sont très stratégiques et Jonathan Sexton a toujours un bon jeu au pied qui déplace beaucoup le ballon. Ça va être à nous de faire un gros match mais je pense qu’eux de leur côté, ils doivent dire la même chose des Français.”
Yoann Maestri, 2e ligne du XV de France : “On n’arrive pas là par hasard”
“On n'arrive pas là par hasard. On connaissait le calendrier et on savait très bien qu'il y avait ce match qui allait suivre celui du Canada, de l'Italie et de la Roumanie. Nous savons qui on affrontera potentiellement en quart de finale, c'est préparé. Maintenant, il faut laisser place à l'événement et prendre vachement de recul par rapport à tout ça pour ne pas être pris par la spirale négative et la ferveur. C'est à nous d'être très reculés par rapport à ça et très mesurés.”
Joe Schmidt, sélectionneur de l’Irlande : “Mes joueurs sont prêts”
“Je ne suis pas sûr que la pression soit sur nos épaules. En Irlande, nous n'avons pas trente clubs professionnels dans lesquels nous pouvons puiser pour construire notre équipe. Nous travaillons dans notre coin en restant dans notre bulle. Pour autant, nous ne nions pas la pression qui entoure le match, mais je ne sais pas si elle est supérieure à celle que l'on a eue il y a deux ans quand nous avons gagné au Stade de France. Ce que je sais, c'est que mes joueurs sont prêts et ils vont répondre aux attentes. Oui, il y a de la pression, mais il faut essayer de la transformer en motivation avant de s'attaquer à un gros challenge.”
Rob Kearney, arrière irlandais : “Certainement un des plus grands matchs de ma carrière”
“C'est très dur de dire si c'est le match le plus important de ma carrière... Mais c'est certainement un des plus grands. Mais le match que l'on va jouer dans une semaine sera potentiellement plus important. Et chaque fois que tu rejoues en Coupe du monde, l'enjeu augmente et ça c'est énorme.”