"Bilan plus que positif même si on en a chié loin des familles. On en a vraiment bavé, mais on voit les prémices de progrès. En terme de rugby c'est positif aussi puisque l'on a déjà travaillé les lancements de jeux, et les annonces", a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.Le centre du Castres Olympique nous en a dit un peu plus sur l'exigence de ce stage et sur son état de forme : "Pour le moment, l'entrainement était axé sur la capacité physique parce que c'est important au haut niveau d'avoir une grosse caisse et des capacités physiques. Maintenant que l'on a bien travaillé là-dessus, on va pouvoir travailler notre rugby au mois d'aout avec les idées claires, parce que nous sommes tous très fatigués. Ça a été très dur à marcoussy puis a Tignes en altitude. Les progrès que l'on voit sont encourageants, et même si c’était difficile, c'est un plaisir de travailler pour préparer une coupe du monde."
"On sait qu'il y aura des laissés sur le bord de la route et ce sera difficile à encaisser"
Malgré les efforts, cinq joueurs ne feront pas partie de l'aventure coupe du Monde, mais Remi Lamerat n'y pense pas : "Il y a de la concurrence par rapport à la liste finale. Il ne faut pas être individualiste, mais plutôt régler les petits détails sur nos rôles respectifs pour que le collectif fonctionne. Chacun est à fond, mais le but n'est pas de se montrer."Mais s'il n'y pense pas, il avoue que ces départs seront difficiles pour tout le monde : "On n'y pense parce que les médias en parlent. Mais entre nous, sans langue de bois, il n'y a pas de concurrence. On sait qu'il y aura des laissés sur le bord de la route et ce sera difficile à encaisser. Mais on souffre à 36 et ce sera compliqué pour ceux qui n'y iront pas et pour ceux qui laisseront cinq copains sur le côté".