single.php

René Bouscatel : "Il n'y a pas plus de problèmes que cela"

Par Mathilde Régis

Le président du stade toulousain, René Bouscatel, a réagi sur Sud Radio Sports sur les rumeurs de son éviction dès le mois de juin prochain de la présidence du stade toulousain.

Thumbnail

Le président du stade toulousain, René Bouscatel, a réagi sur Sud Radio Sports sur les rumeurs de son éviction dès le mois de juin prochain de la présidence du stade toulousain.Un article de la Tribune évoque que le président actuel du Stade Toulousain, René Bouscatel, pourrait être débarqué de son poste par une décision informelle du conseil de surveillance dès le mois de juin prochain. Une "contre-vérité" pour le principal intéressé : "je suis élu à la présidence du directoire jusqu'en juin 2017 et il n'a jamais été question de remettre en cause cela." Le président précise qu'on lui a demandé de présenter quelqu'un pour sa succession, toujours prévue en 2017 : "je vais présenter quelqu'un au directoire, après c'est le directoire qui le retiendra, ou pas. Ensuite, c'est le conseil de surveillance qui dira s'il doit être mon successeur ou non. Pour moi les choses sont claires" a-t-il affirmé au micro de Sud Radio Sports. Cependant, René Bouscatel a aussi expliqué qu'aucune règle ne pouvait empêcher une éviction prématurée : "je ne suis pas salarié, je suis mandataire social, c'est-à-dire que tous les mandataires sociaux sont révocables ad vitum, dès lors qu'il y a bien entendu un motif de le faire. Mais ça n'a pas du tout été l'objet des discussions que nous avons eu au conseil de surveillance."

"Fabien Pelous a toute la légitimité et la carrure pour prendre la présidence"

Ancien capitaine de l'équipe de France et joueur emblématique du stade toulousain pendant plus de 10 ans, Fabien Pelous a suivi les études spécifiques de manager de club sportif à l'Institut du sport de Limoges. René Bouscatel a confirmé qu'il serait sa proposition pour sa succession : "je pense qu'il a toute la légitimité et la carrure pour prendre la présidence du stade toulousain. Si bien entendu, le conseil de surveillance l'accepte." Quant à savoir si cette année sera effectivement la dernière pour le président, rien ne serait encore décidé : "j'avais décidé éventuellement que je puisse continuer un an ou deux si je devais accompagner mon successeur pour qu'il soit prêt à prendre cette succession. Le stade toulousain, c'est une entreprise de 120 salariés avec un chiffre d'affaires de plus de 30 millions, il y a beaucoup de dossiers, tant commerciaux que sportifs, donc il faut une période d'initiation. J'ai dit que je serai prêt à le faire si c'était dans l'intérêt de mon futur successeur. Mais je n'ai jamais demandé, contrairement à ce qui est indiqué dans la presse, d'avoir deux ans de plus de mandats." Là encore, pour une décision de ce type, l'actuel président devra compter sur le souhait d'être accompagné de Fabien Pelous, mais également du conseil de surveillance et des actionnaires du club.

"Nous arrivons à la fin d'un cycle"

Le stade toulousain n'a plus gagné de titre depuis 2012, une période assez longue pour que les supporters s'en plaignent. Une pression qui selon le président, a toujours été la même : "si je remonte 25 ans en arrière, nous avons joué 21 finales et gagné 16 titres. Il y a une attente des supporters du stade toulousain qui est normale et qui est bien plus grande que celles d'autres clubs puisque nous avons des résultats depuis plus de 25 ans. Mais maintenant je considère que nous arrivions à la fin d'un cycle : nous sommes en train de restructurer le club sur le plan sportif avec la nomination de nouveaux responsables avec des fonctions différentes, nous faisons évoluer le projet sportif et cela ne peut pas se faire en un jour. Nous avons commencé cette saison et nous poursuivrons la saison prochaine. À ce moment-là, il y aura certainement un nouveau président qui me demandera ou pas, avec l'accord du conseil de surveillance, de l'accompagner pendant un temps déterminé. Il n'y a pas plus de problèmes que cela."

L'info en continu
23H
22H
21H
20H
19H
18H
Revenir
au direct

À Suivre
/