Sur les nombreux jeunes et novices sélectionnés :
"Ce n’est pas une volonté mais une logique implacable compte-tenu, dans un premier temps, des blessés. Prendre Anthony Belleau parce que Camille Lopez s’est gravement blessé, ce n’est pas une volonté car j’aurais préféré que Camille reste avec nous. Il y a aussi la performance des uns et des autres. L’équipe de France n’appartient à personne et les bonnes prestations des uns et les moins bonnes des autres, les tests physiques, ce que nous avons fait depuis deux ans…tout ça fait que c’est maintenant ou jamais. Il faut voir les derniers joueurs que nous pouvons voir de manière à pouvoir aborder la dernière ligne droite dans les deux ans à venir avec ce qui se fait de mieux en France, hormis les blessés."
Sur le retour de Mathieu Bastareaud :
"J’ai longuement parlé avec son entraîneur Fabien Galthié pour savoir comment il était dans sa tête. Sur le terrain, on voit tous ses belles performances avec Toulon et je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas pris à partir du moment où il est bon. Est-ce qu’il le sera avec nous au plus haut niveau ? On le verra. Il est déjà dans les 31, ce qui est une très bonne nouvelle. Il jouera un des matchs, c’est certain. Maintenant, la confrontation en club et celle au plus haut niveau, c’est différent et c’est là où Mathieu aura des choses à prouver."
Sur le groupe élargi de 46 joueurs pour ces quatre tests de novembre :
"C'est un plus parce que enfin nous allons pouvoir voir l'entendue de notre rugby avec ses points forts et ses lacunes. On a tous hâte de voir ces jeunes joueurs confrontés aux meilleurs du moment et même du monde. Avoir 46 joueurs, pouvoir les évoluer et leur donner la chance de jouer, pour eux, c'est une très bonne chose. Cela veut dire que tous les efforts qu'il ont pu consentir ces derniers mois, c'est maintenant qu'il faut montrer qu'ils ont bien bossé."