Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby : "Ça s'est bien passé, on était déterminé, cela faisait six mois que nous arpentions le monde pour convaincre les présidents de fédération. C'était important aujourd'hui de montrer notre enthousiasme. On a marqué les esprits."
Sébastien Chabal, ambassadeur de la candidature française : "Je n’ai pas vu de larmes couler dans la salle mais, en tout cas, j'ai senti des gens vraiment emportés par ce projet. Tous les intervenants ont fait ce qu'il fallait, chacun dans son domaine. Le film de "la Guille" a très bien marché. En montrant la cohésion, l’union et la mixité de notre pays, il a reçu un très bon accueil. On peut dire que le boulot a été bien fait. Nous étions sereins car persuadés de l’épaisseur, de la densité et de la qualité de notre dossier, donc c’était très facile de venir le défendre."
Laura Flessel, ministre des sports : "Je voudrais saluer le travail effectué par l'équipe de "France 2023" et la qualité de la candidature que l'Etat s'est engagé à accompagner. Elle s'inscrit dans notre stratégie d'accueillir de grands événements, pour à la fois montrer que nous savons recevoir mais aussi développer la pratique physique et sportive dans nos écoles et nos universités. Cette candidature n'est pas en opposition avec l'organisation des Jeux Olympiques de 2024 mais elle sera complémentaire. On pourra s'appuyer sur la technicité du dossier de "France 2023" pour préparer 2024."
Claude Atcher, directeur de la candidature française : "Cette candidature arrive au bon moment pour le rugby mondial. On sait tous que la prochaine édition, organisée au Japon en 2019, sera moins profitable économiquement que celle de 2015, en Angleterre. Nous avons la faiblesse de penser que notre dossier peut amener de grosses recettes au rugby mondial quand on sait que World Rugby tire 94% de ses revenus tous les quatre ans, au moment de la Coupe du monde."