Sébastien Bézy : "Quand Novès part, ça fait un grand changement"

Qu'as-tu pensé de la finale de la coupe du monde entre la Nouvelle-Zelande et l'Australie ?Sébastien Bézy : C'est vrai que sur les matchs ils sont au-dessus de tout le monde. On espérait qu'ils ne gagnent pas, mais ils ont tout de même réussi. Ils ont contrôlé tous les matchs et ont été assez faciles à chaque match. On a aussi vu un grand Dan Carter. On voit que Brodie Retallick et Samuel Whitelock ont une vraie facilité technique alors qu'ils sont 2e ligne. Et quand une équipe a cette aisance technique, c’est toujours plus facile. Il n'y a rien à dire sur leur victoire. Quelle image gardes-tu de ce mondial ? Celle des Japonais qui battent l’Afrique du Sud. Il n'y a plus de petite équipe facile à jouer. Même pour la France contre la Roumanie. Beaucoup d'équipes se sont améliorées.Quand les internationaux sont rentrés ont-ils paru affectés ?Je ne l'ai pas trop vu même si ça doit être compliqué de perdre contre les Blacks de cette façon. Mais les Blacks étaient injouables. Qu'est-ce qui a changé depuis le départ de Guy Novès et l'arrivée d'Ugo Mola ?Quand Novès part, ça fait un grand changement. Mais Ugo Mola n'a pas voulu tout changer tout le système d'entraînement et de jeu. Il y a une continuité avec le staff. Mais pendant les entraînementsn il y a plus de petits ateliers pour s'améliorer sur la technique individuelle. C'est le petit point qu'il a changé.Tu as pris une nouvelle dimension cette année ?Je ne sais pas. Pour le moment, j'ai enchaîné plusieurs matchs. Je suis content de mon début de saison, mais j'ai encore plein de choses à améliorer. Il faut continuer comme ça pour l'équipe On a le sentiment que tu t'es imposé comme le patron derrière la mêlée toulousaine ? Au stade nous sommes trois numéros 9. Il y a une vraie concurrence qui nous aide à nous améliorer et à donner le meilleur à chaque match. Votre victoire contre Montpellier a-t-elle été un déclic dans votre façon de jouer à l'extérieur ? C'est vrai que sur les deux premiers matchs nous n'avions pas réussi à mettre notre jeu en place. On savait que ce match contre Montpellier était important pour rester en haut du tableau. Toute la semaine, on a essayé de s'entraîner à produire le plus de jeu possible pour déstabiliser Montpellier qui est une équipe assez peu mobile, mais puissante.