Le Racing a continué de stagner en Top 14 dimanche en concédant à la dernière seconde l'égalité (25-25) et reste sans victoire pour la quatrième fois consécutive en championnat, puni par son indiscipline.
La série est d'autant plus préoccupante pour les ciel et blanc que, hormis Toulouse, venu sans plusieurs de ses cadres, les mauvais résultats ont eu lieu contre des équipes actuellement de bas de tableau avec deux défaites contre le Stade français et Montpellier avant le nul contre Lyon dimanche.
Le retour à la Défense Arena de Nanterre pour la deuxième fois de la saison, après une nouvelle parenthèse de deux matches à Créteil, n'a rien changé pour le Racing 92, encore bien pâle à l'image de sa première moitié de championnat.
Les Franciliens peuvent s'en prendre surtout à eux-mêmes tant ils ont commis de nombreuses fautes pendant la rencontre. Au bout de sept minutes, l'arbitre avait déjà sifflé cinq pénalités contre eux, donnant un carton jaune en prime à Camerone Woki.
Conséquence: malgré une nette domination et trois essais - synonyme de bonus offensif provisoire, le Racing 92 ne menait que 19-12 à la pause. Léo Berdeu s'était chargé de convertir quatre pénalités pour Lyon.
Les Lyonnais, un peu meilleurs au retour des vestiaires, ont continué de profiter des nombreuses pénalités contre le Racing 92 pour se rapprocher et pousser en fin de rencontre. Ils ont été récompensés par un essai de Semi Radradra en bout de ligne, converti par Martin Méliande, qui a remis les deux équipes à égalité (22-22, 76e)
Nolann Le Garrec a cru redonner la victoire à son équipe peu après, mais les Racingmen ont été sanctionnés une 17e fois, en face des poteaux, pénalité que Méliande a passée après la sirène (25-25).
Autre motif d'inquiétude, la sortie de Gaël Fickou, auteur d'une excellente prestation, juste avant la pause, visiblement touché à un poignet. Sans le patron de sa défense, Le Racing 92 a été moins souverain en deuxième période.
La prestation n'est pas de nature à donner plus d'assurance à l'entraîneur Stuart Lancaster, bien que confirmé pendant la semaine après l'annonce du changement de président à la tête du Racing 92. Ses hommes sont neuvièmes, à cinq points de la place de barragistes avant les derniers matches dimanche, tandis que Lyon est 12e, quatre points derrière le Racing.
AFP / Nanterre (AFP) / © 2024 AFP