La longue et tumultueuse histoire d’amour entre Mourad Boudjellal et les instances du rugby professionnel français n’est pas près de s’arrêter. Alors que le RC Toulon va connaître les "honneurs" du prime-time dominical lors des trois premières journées, le président toulonnais n’apprécie pas vraiment ce calendrier, qui implique pour son club un surcoût (puisque Toulon recevra à deux reprises lors de ces trois matches. "Quand j’ai vu le calendrier des diffusions, j’ai pensé qu’on était champion de France. Je voudrais quand même rappeler à Canal+ qu’il y a un champion de France et qu’il me semblerait normal qu’il ait les honneurs du prime-time...», a-t-il lâché dans les colonnes de Var-Matin.
"Ce n’est plus moi qui dirige le club, mais la ligue"
"Aujourd’hui, j’avais dit que j’accepterai deux matches le dimanche à Mayol. On n’en a déjà deux. J’estime que ce n’est plus moi qui dirige le club, mais la ligue, donc je vais les appeler en responsabilité. Ils ont aujourd’hui la possibilité de me réduire ma billetterie, ils ont la possibilité de m’augmenter mes charges (le dimanche, je paye tout le monde double), ils ont la possibilité de me réduire mes hospitalités, mon merchandising, donc c’est eux qui dirigent mon budget. Donc je les appellerai en responsabilité s’il se passe quelque chose. Je ne suis plus le gestionnaire...", martèle-t-il.
"J’ai cru que Mélenchon avait pris le pouvoir en France"
"Quand j’ai lu ça depuis mes vacances aux États-unis, j’ai cru que Mélenchon avait pris le pouvoir en France. Ce n’est plus acceptable ! Je vois Canal+ dans deux jours. Si on n’obtient pas un accord de dédommagement, ce sera la guerre nucléaire. Je le dis et je le répète : si on n’a pas de dédommagement, on ne jouera pas à Mayol le dimanche. On est quand même dans un club et dans un ville qui a préféré saborder sa flotte. Ne l’oublions pas !", menace-t-il par ailleurs.