Coup de tonnerre dans le petit monde du rugby : Bernard Laporte, écarté des instances nationales du rugby pour une affaire judiciaire, revient au Montpellier Rugby.
"Bernard Laporte était disponible et passionné"
"Je me permets de contester l’expression « coup de tonnerre », tempère Mohed Altrad, président et propriétaire du MHR. Notre début de saison a été catastrophique malgré la préparation ou les choix. Nous avons perdu six matches sur sept. Il y a une urgence pour sauver le club. Sept matches sur 26, c’est le tiers du championnat. Il y a vraiment une urgence absolue à gagner des matches pour ne pas descendre. Il fallait trouver quelqu’un de compétent, capable de redresser la situation et qui soit disponible immédiatement."
"Tout s’est passé en un week-end. Je connais Bernard Laporte, un peu plus que tout le monde. Il se trouve qu’il était disponible, qu'il était d’accord et qu'il était passionné par ce challenge. Dans le même temps, il a des connexions et nous a amené un staff complet avec lui. On ne peut pas rêver mieux que de trouver quelqu’un qui est arrivé dimanche pour entraîner immédiatement l’équipe ."
"Mon casier, et celui de Bernard Laporte, sont vierges. Il a le droit de travailler"
🔴 Dans le #GrandMatin, @MohedAltrad_MHR (@MHR_officiel) justifie l’arrivée de Bernard Laportehttps://t.co/65ALYQwRXd pic.twitter.com/zFjUBr0suc
— Sud Radio (@SudRadio) November 21, 2023
"Notre casier judiciaire est toujours vierge"
Mohed Altrad et Bernard Laporte ont tous deux fait appel d’une condamnation sur une même affaire. Est-ce une bonne chose que tous deux se retrouvent dans le même club de Top 14 ? "Juridiquement parlant, est-ce que Bernard Laporte et moi-même, condamnés en première instance et ayant fait appel, sommes innocents ou non ? Notre casier judiciaire est toujours vierge", souligne Mohed Altrad, président et propriétaire du MHR.
"Bernard Laporte a le droit de travailler. Je n’y vois pas d’obstacle, on peut lui faire un contrat standard de la LNR. On ne défie pas la justice en France. La justice ne juge pas sur la morale, mais sur les textes. En France, vous avez la Haute autorité de la transparence de la vie publique. On n’est pas obligé de la consulter, mais on l’a fait avant de signer quoi que ce soit avec Bernard Laporte. On attend son avis."
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