Pénalisés à la dernière minute de leur quart de finale de la Champions Cup contre les Saracens, les joueurs du Racing-Métro se sont inclinés sur le fil, d'un petit point (11-12)."C’est frustrant, avoue Henry Chavancy au micro de Sud Radio. J’ai l’impression qu’on n’a pas perdu contre un adversaire meilleur que nous. On avait largement les capacités de gagner ce match et on n’a pas su le faire donc c’est cruel. Il nous fallait simplement un ruck de plus pour envoyer le ballon en touche et que l’arbitre siffle la fin du match."Le sentiment est le même pour son coéquipier, Dimitri Szarzewski, qui estime pour sa part que le club, novice à ce niveau, doit encore grandir pour rivaliser avec les meilleures équipes européennes : "On a un sentiment d’injustice, j’ai le sentiment qu’on mérite de gagner. Mais on n’écoute pas ce que nous dit l’arbitre et on est sanctionnés donc c’est frustrant. Un scénario comme ça est dur à accepter mais c’est le sport de haut niveau. Ça s’est joué à des détails. Il faudra qu’on grandisse encore. On nous a peut-être mis trop vite parmi les plus grands. A mon goût, on n’est pas encore une grande équipe."C'est aussi ce déficit d'expérience que retenait le co-entraîneur du Racing, Laurent Labit, après la rencontre. "C’est difficile parce que on s’était donné les moyens dans cette compétition après la phase de poule quasi-parfaite, en n'ayant pas perdu, a-t-il confié. Recevoir lors du quart était déjà un avantage certain pour nous, mais on ne pensait pas qu’on prendrait les Saracens qui est une équipe expérimentée. Ils l’ont montré aujourd’hui (dimanche). Ils avaient plus d’expérience et de maturité collective que nous sur ce match et la dernière action en est le parfait exemple."
Une défaite "frustrante" pour le Racing-Métro
Par Jérémy Jeantet
L'élimination de la Champions Cup, concédée sur une pénalité à la dernière minute contre les Saracens, laisse un goût amer aux joueurs du Racing.
