Après 14 saisons en rouge et noir, Vincent Clerc quitte le stade toulousain, un départ emblématique qu'il évoque au micro de Sud Radio Sports. Vincent Clerc : Un départ c'est toujours triste, j'aurai été heureux si on avait eu un titre. Quand on part sur une défaite, ça rend les choses encore plus tristes. Mais il faut le digérer tranquillement, il y aura quelques semaines pour cela et pour passer à autre chose. Avec le fait de laisser de très bons mecs, je me dis aussi que j'ai eu de la chance de jouer autant d'années avec autant de mecs talentueux. Il y a de la tristesse et de la déception, mais aussi de la fierté d'avoir évolué aussi longtemps au stade toulousain. Sud Radio Sports : C'est une année de transition avec le changement de staff, il y avait besoin de partir sur autre chose, au niveau du résultat, ça s'explique un petit peu ? Je ne sais pas, je crois que la transition a plutôt été bien faite, même si ce n'est jamais évident de changer après quelques années. Il y a eu des choses nouvelles, il a fallu s'adapter, pour le staff et pour les joueurs, mais ça c'est fait assez facilement et dans une continuité de ce qui avait été fait précédemment. Les résultats ont été là, mis à part quelques balbutiements et manques de réussite pendant le tournoi. Globalement, c'est une saison qui est plutôt correcte. Après, le stade toulousain ne peut pas se satisfaire d'une élimination en Coupe d'Europe et d'un quart de finale seulement, il doit viser plus haut. Mais, effectivement, c'est un club qui est à un tournant et dans une reconstruction parce que beaucoup de joueurs vont partir et qu’il va y avoir de gros changements dans l'effectif. Le stade toulousain l'a déjà vécu, à eux de bien le gérer.
Vincent Clerc : "Le stade toulousain doit viser plus haut"
Par Mathilde Régis
Après 14 saisons en rouge et noir, Vincent Clerc quitte le stade toulousain, un départ emblématique qu'il évoque au micro de Sud Radio Sports.
