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Vincent Debaty : "Essayer de jouer notre jeu et ne pas subir le leur"

Par Jérémy Jeantet

Le pilier international clermontois a assuré que les Auvergnats avaient bien préparé leur demi-finale de Champions Cup, le week-end prochain, contre les Saracens.

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Au vert depuis le début de la semaine au Chambon-sur-Lignon (Loire), les Clermontois préparent leur demi-finale de Champions Cup contre les Saracens, ce samedi (à suivre en direct et en intégralité sur Sud Radio à partir de 16h)."On se sent bien, a confié le pilier international Vincent Debaty, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. On a mis en place notre système de jeu. On était ensemble, on a pu discuter, donner notre avis pour trouver une stratégie pour être le mieux possible pour ce match."De quoi évacuer la défaite concédée le week-end dernier à domicile contre Oyonnax, avec tout de même un XV de départ très largement remanié : "C’est toujours mieux quand tu gagnes mais ce match était une étape. On a eu pas mal d’occasions où on a fait des mauvais choix qui leur ont permis de s’accrocher. Mais on ne remet pas tout en cause. Il faudra qu’on ait beaucoup d’envie et qu’on soit discipliné."Surtout que l'adversaire qui se dresse sur la route des Clermontois est de taille. Tombeurs du Racing en quarts, les Saracens ne se présenteront pas au stade Geoffroy-Guichard en victime expiatoire. "On a bien vu la vidéo, c’est une équipe qu’on connait un peu, a reconnu Vincent Debaty. Elle met une énorme pression en défense et sur le jeu au pied. On a analysé tout ça pour essayer de les contrer et les surprendre dans ce domaine."

Un souvenir douloureux

L'an dernier, au même stade de la compétition, l'ASM avait explosé contre cette même équipe, à Twickenham cette fois (46-6). Un souvenir douloureux qui pourra toutefois servir aux Auvergnats au moment d'aborder cette demi-finale : "Les erreurs à ne pas faire, c’est comme à tous les matchs. Ne pas jouer à la baballe, ne pas se faire des passes juste pour se faire des passes et se faire contrer. On va essayer de jouer notre jeu à nous et ne pas subir le leur."

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