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XV de France: les Bleus et Dupont en démonstration face au Japon

Un retour sous forme de démonstration: un an après son élimination douloureuse en quart de finale du Mondial-2023, le XV de France a retrouvé le Stade de France, Antoine Dupont, et un peu d'entrain en écrasant le Japon 52-12, samedi à Saint-Denis.

Bertrand GUAY - AFP

Un retour sous forme de démonstration: un an après son élimination douloureuse en quart de finale du Mondial-2023, le XV de France a retrouvé le Stade de France, Antoine Dupont, et un peu d'entrain en écrasant le Japon 52-12, samedi à Saint-Denis.

Pour ce premier test de leur tournée automnale, les Bleus, privés au coup d'envoi de leur ailier Damian Penaud, malade, n'ont pas fait dans le détail avec 8 essais marqués, dont deux doublés de l'ailier de l'Union Bordeaux-Bègles Louis Bielle-Biarrey, désigné homme du match, et du troisième ligne de la Rochelle Paul Boudehent.

Avec 40 points d'écart, la France, qui alignait la plupart de ses cadres dont son capitaine Antoine Dupont, omniprésent pour son retour de sa parenthèse olympique dorée à VII, a signé de loin la plus large victoire de son histoire contre les Brave Blossoms.

Même si le Japon d'Eddie Jones, balayé il y a deux semaines par une Nouvelle-Zélande remaniée (64-19), n'a plus grand chose à voir avec l'équipe qui avait créé la surprise au Mondial-2015 en battant les Springboks, les hommes du sélectionneur Fabien Galthié ont pu répéter leurs gammes offensives à une semaine d'affronter ces mêmes All Blacks - au complet cette fois, puis l'Argentine.

Louis Bielle-Biarrey au stade de France le 9 novembre 2024

Louis Bielle-Biarrey au stade de France le 9 novembre 2024

Anne-Christine POUJOULAT - AFP

C'était l'enjeu principal de cette rencontre: redonner le sourire à des Bleus sportivement touchés par l'échec du Mondial, et un Tournoi mitigé, passé loin de Saint-Denis le temps que le Stade de France se pare de ses couleurs olympiques et accueille d'autres exploits.

Cette séries de trois tests-matches d'automne est aussi l'occasion de tourner la page extra-sportive d'une tournée estivale cauchemardesque en Argentine, marquée par l'inculpation pour viol de deux joueurs, Oscar Jegou et Hugo Auradou, et la suspension de Melvyn Jaminet pour des propos racistes.

- Les Japonais +fanny+ à la pause -

La tête à nouveau concentrés uniquement sur le jeu, les coéquipiers de Dupont se sont montrés particulièrement intraitables en défense, à l'image du pilier Jean-Baptiste Gros (17 plaquages), du talonneur Peato Mauvaka (23 plaquages) ou du numéro 8 Grégory Alldritt (22 plaquages), au point de forcer les Japonais à rentrer au vestiaire à la pause sans avoir marqué un seul point (31-0).

Tout n'a pas été pourtant parfait pour des Bleus parfois imprécis offensivement et qui ont commis un certain nombre de pertes de balle, comme ce jeu au pied contré d'Antoine Dupont dès la première minute de jeu, qui a fait courir un rare frisson d'inquiétude dans les travées du Stade de France.

En quarante minutes, les Français avaient eux déjà donné le tournis à la défense japonaise. Penaud absent, c'est Bielle-Biarrey qui a semé le chaos sur son aile, d'un jeu au pied à suivre pour lui-même (4e).

Après une percée d'Alldritt dans l'axe, un nouveau jeu au pied, signé Thomas Ramos cette fois, permettait à l'ouvreur toulousain d'offrir un essai à Emilien Gailleton, isolé sur la même aile (10e).

Alexandre Roumat le 9 novembre au Stade de France

Alexandre Roumat le 9 novembre au Stade de France

Anne-Christine POUJOULAT - AFP

A nouveau échappé sur son aile, un nouveau jeu au pied à suivre de "LBB" a permis à Alexandre Roumat d'y aller de son essai (20e), avant que l'ailier bordelais ne signe son doublé, servi par une passe au pied de Dupont, et après un joli une-deux avec Yoram Moefana, préféré à Gaël Fickou au centre (28e).

Les "gros" ont ensuite parlé, avec le talonneur Peato Mauvaka, échappé après une combinaison en touche avec l'inévitable Dupont (34e), Gros (42e) puis Boudehent en force (54e, 65e). Sans que les deux essais japonais de Tatewaka (50e) et Tevita Tatafu (61e) ne change grand chose au scénario du match, dont le rythme est retombé en deuxième période. Les Bleus n'ont pas eu à forcer leur talent pour ce retour. L'histoire risque d'être différente face aux Blacks.

Par Olivier BORIES / Saint-Denis (AFP) / © 2024 AFP

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