"Au final, pour nous, l’adversaire n’a pas beaucoup d’importance. On reste focalisé sur nos propres performances. Notre première mission était de finir premier de notre poule et de nous qualifier pour les quarts de finale. Maintenant que c’est fait, l’adversaire n’a pas d’importance", a déclaré Dan Carter en conférence de presse.Quel que soit son adversaire, l’ouvreur des Blacks a tout de même hâte de jouer ce quart de finale : "On a regardé le match dimanche soir, bien sûr, mais on ne s’est pas focalisé sur le résultat. Car, quoi qu’il en soit, c’est un quart de finale et ce sera un match passionnant."
“Ce quart de finale sera quoi qu’il arrive un grand match”
Sonny Bill-Williams, le centre de la Nouvelle-Zélande, a lui aussi parlé du prochain match de son équipe contre le XV de France. Questionné sur le quart de finale de 2007, qui avait vu la France s’imposer dans ce même stade de Cardiff, le joueur des Blacks a avoué qu’il ne l’avait pas vu : "Je n’ai jamais vu ce match, je jouais à XIII en Australie à cette époque. Je me souviens qu’une semaine après j’étais rentré en Nouvelle-Zélande et que l’ambiance était particulièrement triste."Une défaite qui est loin derrière, pour Sonny Bill-Williams : "Le passé, c’est le passé. Peu importe ce que les gens disent et peu importe la performance des Français face à l’Irlande. Ce quart de finale sera, quoi qu’il arrive, un grand match et je conseille à tous les amoureux de rugby de le suivre, car ce sera une rencontre passionnante."
“Philippe Saint-André est un très bon entraîneur”
Le centre néo-zélandais est aussi revenu sur sa relation avec Philippe Saint-André, un entraîneur qu’il a connu durant son passage au RC Toulon : "J’ai été entraîné par Philippe Saint-André. C’était un très bon entraîneur, qui a tiré le meilleur de moi-même et c’est lui qui m’a convaincu que je pouvais postuler chez les All Blacks. Quand je suis arrivé à Toulon, je voulais jouer en 3e ligne, mais il y avait beaucoup de blessés chez les arrières et j’ai dépanné au centre. Heureusement, Philippe et Tana Umaga m’ont aidé."Sonny-Bill Williams a aussi avoué que c’est le sélectionneur français qui lui a appris ce poste de centre : "J’ai dû suivre le plan de jeu, mais Philippe m’a aussi dit de suivre mon instinct. C’est comme ça que j’ai commencé les bonnes prestations. Il connaît tous ses joueurs et leurs points forts, mais j’espère qu’ils n’arriveront pas à la mettre en pratique ce week-end...", a-t-il conclu ironiquement.