"Titulariser Farrell est un choix fort. Ça veut dire qu’il s’adapte à l'adversaire. C’est un vrai risque, car il peut déstabiliser Ford pour le reste de la compétition. C’est un risque parce que les médias remettent en question Farrell. Est-ce une erreur ? On le verra pour la suite de la compétition", a déclaré Yann Delaigue au micro de Sud Radio.Fils de Andy Farrell, entraineur des trois quarts de l'équipe d'Angleterre, Owen Farrell est pointé du doigt pour ce lien de filiation. Une pression qui étonne tout de même Aubin Hueber : "D'habitude ce sont les presses des pays adverses qui mettent la pression, mais là, c'est la presse anglaise qui le fait et ça peut jouer sur les performances de l’équipe. De plus, Farrell semble parfois faible sous la pression. Si les journalistes ajoutent de la pression à celle inhérente à la Coupe du monde, ça peut vraiment le déstabiliser."Après une victoire bonifier contre les Fifjiens, l'équipe d'Angleterre n'a pas été à la hauteur des attentes du public et de la presse. Une déception que Yann Delaigue a tenu à relativiser : "L’événement chez eux c’est une pression. C’est déjà une performance d'avoir gagné avec le bonus contre les Fidji, même si on attendait un peu plus de jeu".
Yann Delaigue : "Titulariser Owen Farrell est un vrai risque"
Par Justin Boche
Yann Delaigue et Aubin Hueber sont revenus pendant le journal de la coupe du monde de Sud Radio Sport sur la pression que subit l'équipe d'Angleterre et son ouvreur Owen Farrell depuis le début de la compétition.