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15e de Ligue 1, le TFC est au bord de la crise

Par Jérémy Jeantet

Défaits à Lyon (3-0) dimanche dernier, les Toulousains sont 15e, avec un point d'avance sur la zone rouge. De quoi pousser Alain Casanova à taper du poing sur la table.

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Faut-il s'inquiéter pour le TFC ? La défaite logique à Lyon dimanche dernier (3-0) a fait plonger le club à la 15e place, avec un tout petit point d'avance sur le premier relégable. En début de semaine, Alain Casanova a piqué une colère afin de remobiliser son groupe, qui doit désormais penser avant tout au maintien. Il a expliqué les raisons de ce coup de gueule au micro de Sud Radio. "On a l’impression que c’est la première fois de la saison, a-t-il remarqué, surpris de l'écho médiatique qui a suivi sa colère. Mais vous croyez qu’un vestiaire, ce n’est que de la continuité au niveau des échanges, sans passion ni émotion ? Toutes les semaines c’est comme ça et heureusement d’ailleurs sinon les gens pourraient penser que l’on s’en fiche. Il faut placer tout le monde devant ses responsabilités, pas seulement les joueurs, et faire tourner cette dynamique dans l’autre sens, un peu comme on l’avait fait dans les 10 premières journées."

"On est certainement à notre place"

Au premier rang des déceptions actuelles se situe l'attaquant Wissam Ben Yedder, en manque d'efficacité ces dernières semaines. "On a l’impression que Wissam, puisque ça fait 3 ans qu’il est en L1, est un joueur du calibre d’Ibrahimovic ou de Gignac. C’est encore un jeune joueur, a rappelé Alain Casanova, très dépendant de ses coéquipiers et qui peut connaître des périodes de doutes. Ça a déjà été le cas lors des deux premières saisons, il peut se poser des questions et être moins spontané. Aujourd’hui, on attend beaucoup de Wissam comme on doit attendre beaucoup du reste de l’équipe et les choses se remettront en place petit à petit."En attendant, le TFC doit se résoudre à regarder derrière et éviter de plonger encore plus bas dans le classement. "Depuis le début, on sait qu’on peut être en situation de jouer le maintien, a expliqué l'entraîneur toulousain. On est face au mur. Il ne s’agit pas de trembler, de ne pas s’apitoyer sur notre sort, de ne pas se dire qu’on aurait dû être plus haut. On est certainement à notre place et il faut mettre les attitudes nécessaires pour repartir. Il faut prendre des points, gagner 6 ou 7 matchs d’ici à la fin de saison pour pouvoir se sauver."

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