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À Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), "on surfe sur la vague Fourcade, ça attire les gens"

Par Benjamin Jeanjean

Alors que Martin Fourcade est entré dans l’histoire du sport français ce mardi en remportant une cinquième médaille d’or olympique, le club de biathlon de Font-Romeu, dont il est originaire, se réjouit de ses succès.

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La poursuite, la mass-start, et donc le relais mixte, en attendant peut-être le relais masculin. Martin Fourcade plane sur ces Jeux Olympiques de Pyeongchang, malgré deux déceptions en sprint et en individuelle. Avec ces trois médailles d’or, qui s’ajoutent aux deux conquises à Sotchi il y a quatre ans, le natif de Céret est devenu le sportif français le plus titré aux Jeux Olympiques, été comme hiver. Une consécration pour celui qui était cette année le porte-drapeau de la délégation française, et qui rejaillit également sur Font-Romeu, célèbre localité sportive des Pyrénées-Orientales, qui a vu éclore le biathlète français.

Vincent Losserand, président du ski club nordique Font-Romeu Pyrénées 2000, se réjouit au micro de Sud Radio de l’impact que peut avoir les victoires à répétition et la médiatisation de Martin Fourcade. "Il a tout du héros sportif moderne qui représente magnifiquement la France. Il y a quatre ans, après les Jeux de Sotchi, un jeune avait dit à ses parents qu’il voulait faire du biathlon. Il est venu prendre des cours, il a essayé, il a passé des tests d’entrée pour intégrer une section sportive, et maintenant il fait partie des dix meilleurs Français de son année d’âge. Ça fait clairement partie de l’effet JO et des résultats de Martin. Mais c’est un cas isolé, la plupart des jeunes restent des enfants du coin déjà plus ou moins skieurs, qui viennent essayer le biathlon et qui s’y plaisent 90% du temps", assure-t-il.

Le dirigeant ne cache pas que la star de la délégation française n’y est pas pour rien dans l’essor du biathlon local. "On surfe un peu sur la vague. À Font-Romeu, il y a un petit pas de tir à 10 mètres qui s’appelle "Pas de tir Martin Fourcade". Quelque part, ça attire les gens et finalement c’est parce que les enfants viennent essayer le tir qu’ils y trouvent un intérêt et que derrière, le ski de fond et surtout le skating ne sont pas des activités uniquement difficiles physiquement parlant. En deux ans, on est passé de 79 à 115 licenciés", reconnaît-il.

Propos recueillis par Steven Gouaillier

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