Vainqueur de Kei Nishikori en quart de finale en cinq sets très disputés, le numéro 15 mondial a décroché une deuxième demi-finale Porte d'Auteuil depuis 2013. "Je connaissais le physique de mon joueur mais quand je l'ai vu courir pour revenir au début du 5e set, honnêtement j'étais confiant", a confié son entraîneur Thierry Ascione invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. Mais vendredi après-midi, le choc contre le joueur suisse s'annonce compliqué. "Cela ne change rien qu'il joue en premier (la première demi-finale). C'est bien, il n'a pas à se soucier du score. Du coup, on a déjà notre programme : petit déjeuner, déjeuner, practice etc. On a demandé pour que Jo joue le premier. Il a eu deux jours de repos, les autres non, c'est logique qu'ils jouent en premier. Il a une grande part dans ses succès. Jo a été dominant et il a dominé. Ses atouts sont assez percutants. Après, on reste sensible aux qualités de l'adversaire. Mais on essaie de simplifier les choses et pour les simplifier faut se concentrer sur lui", a détaillé son entraîneur.En Coupe Davis en novembre dernier, Tsonga avait perdu face à Wawrinka. Une défaite amère qui tente d'être effacé de sa mémoire. "La Coupe Davis n'existe plus. Il y a eu pas mal de matchs depuis, pas mal de reconstruction. La Coupe Davis est à Lille, c'est bien qu'elle y reste", a annoncé Thierry Ascione.Avant d'évoquer le rôle du public français de Roland-Garros : "Le public va venir demain pour jouer un rôle. Jo n'aura pas besoin d'aller le chercher. Ils vont être comme tout le monde : une bonne marmite qui attend qu'on enlève le couvercle. Évidemment qu'il faut s'en servir. Mais c'est à Jo de sentir cela".
Ascione : "La Coupe Davis n'existe plus"
Par Anthony Ravas
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour les demi-finales de Roland-Garros. Le Français affrontera Stanislas Wawrinka vendredi après-midi. Le Suisse l'avait battu en finale de la Coupe Davis.