Il est finalement resté en Italie. Anthony Mounier, joueur de Bologne, devait être prêté pour la fin de la saison à l’AS Saint-Etienne, lui permettant de retrouver les joies de la Ligue. Mais les supporters stéphanois n’ont visiblement pas apprécié son arrivée et l’ont fait savoir.
Dans un entretien publié dans le journal l’Equipe, le milieu de terrain et ancien Lyonnais explique: “Le président m'a dit : 'On a rencontré les supporters, on pensait pouvoir les raisonner mais on avait en face de nous des gens qui ne voulait rien savoir'". Anthony Mounier parle même d’un “déferlement de haine", allant même jusqu’à recevoir des menaces de mort. "Je n'en ai pas reçu personnellement, mais des phrases m'ont été rapportées. (...) Elles étaient réelles et elles faisaient quand même vraiment peur". Il prend même un exemple: "Un mec a dit au président qu'il était marié, avec enfants, mais que ça ne lui poserait pas de souci, s'il me croisait, de me démonter et qu'il était prêt à faire cinq ou six mois de prison, pas de problème !"
Car le problème d’Anthony Mounier est qu’il est issu du centre de formation de l’Olympique lyonnais, le club rival de l’AS Saint-Etienne. Un point de blocage pour les supporters des Verts remonte à 2012, lorsqu’il jouait avec Nice. Lors d’une rencontre face à l’ASSE, le joueur avait célébré un but avec une phrase quelque peu déplacée: "On les baise les Verts, on les baise".
Aujourd’hui le milieu de terrain joue finalement avec l’Atalanta Bergame en Italie.