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C1: le Real Madrid prend l'avantage sur l'Atlético

Au terme d'un match fermé, loin du choc des étoiles attendu, le Real Madrid, champion d'Europe en titre, a assumé son statut en venant à bout de son rival l'Atlético (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions au Santiago-Bernabéu, prenant un avantage avant le retour au Metropolitano.

Pierre-Philippe MARCOU - AFP

Au terme d'un match fermé, loin du choc des étoiles attendu, le Real Madrid, champion d'Europe en titre, a assumé son statut en venant à bout de son rival l'Atlético (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions au Santiago-Bernabéu, prenant un avantage avant le retour au Metropolitano.

Les deux équipes, qui s'étaient séparées sur le même score (1-1) lors de leurs trois derniers affrontements, ont bien failli repartir dos à dos, après une rencontre qui n'a eu la saveur des grands soirs que par séquences.

Mais le milieu offensif marocain Brahim Diaz, auteur du but vainqueur pour les Merengues après un numéro de funambule dans la surface (56e, 2-1), en a décidé autrement, plaçant le Real dans une position favorable pour éliminer son ennemi juré une sixième fois en six confrontations (1958-59, 2013-14, 2014-2015, 2015-2016, 2016-17).

Les Colchoneros, capables de renversements de situations dantesques, comme face au FC Barcelone la semaine passée (4-4), pourront néanmoins croire en l'exploit mercredi prochain sur leur pelouse du Metropolitano, où seul Lille est parvenu à s'imposer cette saison.

- Trois bijoux, et c'est presque tout -

Brahim Diaz lors du huitième de finale aller de Ligue des champions entre le Real Madrid et l'Atlético (2-1) au Santiago-Bernabeu le 4 mars 2025

Brahim Diaz lors du huitième de finale aller de Ligue des champions entre le Real Madrid et l'Atlético (2-1) au Santiago-Bernabeu le 4 mars 2025

Thomas COEX - AFP

Dans une ambiance pesante sur sa mythique pelouse, le Roi d'Europe a tenté, pour son 500e match européen, d'affirmer sa supériorité d'entrée, et de montrer à son voisin et rival qu'il avait les atouts nécessaires pour aller chercher une seizième couronne.

Lancé dans la profondeur sur son aile droite, le Brésilien Rodrygo s'est échappé dans le dos du latéral espagnol Javi Galan, avant de décrocher une frappe limpide du gauche pour ouvrir le score, et récompenser l'entame de match parfaite des Merengues (4e, 1-0).

Le géant espagnol a alors, pendant quelques minutes, plus ressemblé à la machine collective qui a écoeuré l'Europe l'an passé, qu'à l'équipe moribonde battue le week-end dernier par le Betis Séville (2-1).

Mais il n'a pas su, malgré un départ canon, se mettre à l'abri d'un retour des Colchoneros, pourtant largement dépassés, le défenseur uruguayen Jose Maria Gimenez parvenant à empêcher Vinicius de doubler la mise (13e).

Avec le match retour à domicile, les hommes de Diego Simeone ont tenté de répondre, mais timidement. Ils ont attaqué avec prudence, à l'image d'un Antoine Griezmann assez loin du but et jouant un rôle de régulateur de vitesse dans l'entrejeu, en attendant le bon moment pour frapper.

Et c'est sur une action sans grand danger que la lumière est venue, une nouvelle fois de la part de l'attaquant argentin Julian Alvarez, déjà buteur lors du derby en Liga le mois dernier (1-1) et auteur de sa 22e réalisation de la saison d'une frappe soudaine du droit hors de portée de Thibaut Courtois, après avoir gratté le ballon dans les pieds du milieu français Eduardo Camavinga (32e, 1-1).

Revenus avec de meilleures intentions en seconde période, les hommes de Carlo Ancelotti ont peiné à contourner le bloc rojiblanco, avec un Kylian Mbappé moins tranchant et solaire qu'au tour précédent face à Manchester City (but à l'aller, triplé au retour).

Mais le technicien italien, qui sait pouvoir compter sur les qualités individuelles de ses attaquants, est resté confiant sur son banc de touche, avant d'exulter sur l'exploit de Brahim Diaz, qui a fait la différence dans un trou de souris avant de trouver le petit filet de Jan Oblak (56e, 2-1), et libérer le Bernabéu.

En difficulté dans son couloir droit, l'Espagnol Marcos Llorente a certainement préservé les chances de qualification des siens en empêchant Vinicius de marquer un troisième but en toute fin de partie (90e).

AFP / Madrid (AFP) / © 2025 AFP

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