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Christian Jeanpierre : "À côté de ceux dont je parle, je chausse du 2"

Par Justin Boche

Le présentateur de Telefoot et des matchs su TF1 était l'invité de Sud Radio Sport pour nous présenter son livre "48 2/3"aux éditions les arènes en compagnie d'un des personnages du livre Sami Améziane plus connu sous le nom du Comte de Bouderbala

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Avec la coupe du monde qui s'est terminé vous allez être de retour avec le foot, comment le vivez-vous ?Toutes les bonnes choses ont une fin. On a vécu une coupe du monde géniale avec Bernard Laporte et Christian Califano, mais maintenant retour au foot. Même si l’on a toujours le blues post coupe du monde. Votre livre s'appelle 48 2/3, expliquez nous pourquoi ? Quand j'étais plus jeune à Toulouse, je faisais déjà cette pointure. Dans chacun de mes sports, il me fallait trouver des pompes de cette taille. Ça a été un passage obligatoire. Pour le foot ce n'est pas pratique. Lionel Messi fait du 41 1/2 par exemple. Mais à côté de ceux dont je parle, je chausse du 2. De quoi parlez-vous dans votre livre ? C'est un bouquin de rencontre. Ceux que j'ai rencontrés (Arsène Wenger, Le comte de Bouderbala, Christian Califano, Malek Boukerchi, Pierre Albaladejo, René Ghilini, Bertrand Piccard, Anne-Dauphine Julliand, Kad Merad, Fulgence Ouedraogo, Jean-Claude Olivier et Lionel Messi) se sont vraiment livrés. Et quand on regarde les vies de ceux dont je parle, leurs vies sont de films. Ça donne un bouquin riche avec des gens qui ont un sens des valeurs et qui en ont chié. Il a fallu choisir douze personnalités. Comment vous avez fait ces choix ?Je ne me suis pas posé la question. Mais je me suis dit ‘quels sont les gens qui ont marqué ta carrière. J’ai fait une liste. J'en ai barré certains dont on connaît la vie. J'ai donc voulu raconter la vie de certains dont on ne connaît pas trop la vie. Arsene m'a fait confiance alors qu'il ne parle pas de sa vie. Le fait qu'il m'ait fait confiance m'a beaucoup touché. Ceux dont je parle sont restés fidèles à leur conviction et à une morale. Mais surtout leur point commun, c'est que ce sont tous des gens généreux. Est-ce que vous croyez au destin ?Moi je crois à fond aux rencontres. La richesse de notre métier ce sont les rencontres. Quand on est journaliste, on peut croiser des gens hors du commun. Si le destin c’est être curieux et les rencontres. Alors oui je crois au destin. Les gens que vous interviewez prennent des coups aussi ? Ce bouquin c’est un message d'espoir ce bouquin ?Je suis très content que vous le souligniez. Arsene fait un travail prodigieux par exemple à Arsenal. Il a pris des coups et s'est toujours relevé. Ça demande une rigueur et une énergie prodigieuse. Il a fait du football sa religion et il tient. Il a maintenu son équipe à flot sur le plan sportif en construisant un stade dans le même temps. La meilleure anecdote sur la qualité de son travail c’est que les Banques pour prêter de l'argent pour le stade ont inscrit dans le contrat la condition suivante : que Arsene reste à la tête de l'équipe.

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