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Cyclisme: Michel Callot réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération française

Michel Callot a été réélu pour un troisième mandat, le maximum autorisé, à la tête de la Fédération française de cyclisme (FFC) mardi avec l'ambition de "laisser un héritage puissant".

William WEST - AFP

Michel Callot a été réélu pour un troisième mandat, le maximum autorisé, à la tête de la Fédération française de cyclisme (FFC) mardi avec l'ambition de "laisser un héritage puissant".

Agé de 57 ans, Michel Callot a été élu pour quatre ans avec 69,55% des voix face à Teodoro Bartuccio lors de ce scrutin ouvert de samedi à mardi matin.

"Je suis évidemment très heureux de pouvoir démarrer un nouveau mandat à la tête de cette fédération, avec cette envie, à la fin de cette prochaine mandature, de pouvoir avoir la satisfaction de remettre les clés de la maison dans les meilleures conditions, avec un cyclisme français en pleine forme", a réagi M. Callot lors d'une visio-conférence de presse.

Pour la première fois, les clubs étaient amenés à voter aux côtés des représentants des comités régionaux et départementaux pour désigner le président et les instances dirigeantes de la FFC.

En 2017, M. Callot avait été élu avec 97% des voix pour succéder à David Lappartient, qui avait ensuite pris la tête de l'Union cycliste internationale (UCI). Il avait été réélu une première fois en 2021 avec 93% des voix face à Cyrille Guimard.

"C'était important avec ce nouveau mode de scrutin de voir ce qui allait se passer entre nos électeurs traditionnels, les représentants de nos comités territoriaux, et les clubs. Pour moi c'était important d'être majoritaire dans ces deux corps électoraux", a ajouté M. Callot.

- "Déstabilisation" -

La campagne électorale s'était animée ces derniers jours avec la demande de l'ouverture d'une enquête parlementaire de la part de Teodoro Bartuccio. Le président de l'association "Mon vélo est une vie" et du club amateur Paris cycliste olympique reprochait au président sortant de profiter de ses fonctions pour faire la promotion de sa candidature.

"Certainement que cela a pu peser sur une petite partie du vote des clubs. Je trouve cette entreprise de déstabilisation un peu dommage parce que ça jette au bout du compte l'opprobre sur notre fédération. Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai plutôt la réputation d'être quelqu'un d'honnête, d'intègre", a déploré M. Callot.

Bartuccio, soutenu par Cyrille Guimard et Marc Madiot, a fait campagne avec le slogan de "la Fédé pour tous" et la promesse de faire passer le prix de la licence FFC pour les dirigeants bénévoles à un euro.

Mais il n'a pas réussi à suffisamment convaincre face à Michel Callot qui a mis en avant son bilan sportif, notamment lors des JO de Paris (neuf médailles), et la perspective des "Super Mondiaux" de cyclisme qui auront lieu en Haute-Savoie en 2027 et dont il est l'un des principaux moteurs.

"Le troisième mandat, je voudrais l'aborder sous l'angle de la transmission, parce que la volonté c'est de laisser après ces Super championnats du monde un héritage puissant à l'ensemble de nos clubs."

"Il faut aussi qu'on arrive à aller au bout de la modernisation de nos flux financiers, à coller un autre modèle commercial sur notre fédération", qui compte plus de 70 salariés avec un budget d'environ 25 millions d'euros, a encore déclaré celui qui est également membre du comité directeur de l'UCI et trésorier du CNOSF.

AFP / Paris (AFP) / © 2024 AFP

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