"La première image qui me revient de ce titre, c'est d’être perdu sur la lune en Islande, au milieu de nulle part, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio. Plus sérieusement, c’est quelque chose de magnifique. On était 3ème en 1992, 2ème en 1993. On voulait un podium et on a été champions du monde. On était les premiers à le faire."Un titre dont on parle encore aujourd'hui : "C'était un exploit parce qu'en première semaine, ça ne s'était pas très bien passé. On a battu les Espagnols en huitième de finale, l’Allemagne en quart et la Croatie en finale, match que l'on a dominé de bout en bout."Un exploit qui s'inscrit dans une période où le handball n'était pas encore tout à fait professionnel : "Il y avait l’insouciance du début du professionnalisme. Il y avait moins de structures, de gens autour de nous, de journalistes. On était un peu dans l’anonymat. C'était comme ça, à l'époque. On a explosé en 1992 parce qu'on avait tous entre 26 et 28 ans et on a gagné en 1995 parce qu'on avait de l’expérience en plus."Surnommés "les Barjots", Denis Lathoud explique que ce nom ne vient pas d'eux : "Nous, on n'a jamais discuté de comment on voulait nous appeler. C'est les journalistes qui nous ont appelés comme ça. C'est vrai qu'on était une nouvelle génération très douée. Mais on a aussi beaucoup travaillé. Il ne faut pas oublier que quatre ans auparavant, on était la 25ème nation du monde."
Denis Lathoud : "On était les premiers à être champions du monde"
Par Justin Boche
"La première image qui me revient de ce titre, c'est d’être perdu sur la lune en Islande, au milieu de nulle part, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio. Plus sérieusement, c’est quelque chose de magnifique. On était 3ème en 1992, 2ème en 1993. On voulait un podium et on a été champions du monde. […]