Actuel meilleur Français au général après la 4e étape, Tony Gallopin est à la 6e place de ce Paris-Nice, à 38 secondes du maillot jaune, le Polonais Michal Kwiatkowski.Pour Gilbert Duclos-Lassalle, ancien cycliste, vainqueur de Paris-Nice en 1980 et de Paris-Roubaix en 1992 et 1993, le Français peut nourrir des ambitions d'ici dimanche et la fin de la course. "Paris-Nice est un mélange entre les classiques et le Tour de France, a expliqué Gilbert Duclos Lassalle, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. Tony Gallopin, qui a été porteur de maillot jaune l’an dernier sur le Tour, peut s’imposer mais il faudra détrôner cette équipe Sky et celle du Polonais champion du monde [Kwiatkowski, le maillot jaune, NdlR]. Je vois bien une tentative, peut-être pas demain, mais sur l’étape du col de Vence."
"Si Mondory a fait une faute, il doit être sanctionné"
La "course au soleil" a été marquée, en début de semaine, par le contrôle positif à l'EPO de Lloyd Mondory, coureur français de la formation AG2R La Mondiale, équipe de Romain Bardet, 6e du Tour de France l'an dernier. "Un contrôle positif perturbe toujours votre équipe, a indiqué Gilbert Duclos-Lassalla. Ça porte un coup au moral. Si Mondory a fait une faute, il doit être sanctionné, mais pour AG2R, c’est pénalisant parce que c’est une équipe honnête, comme beaucoup d’autres aujourd’hui. Romain Bardet doit faire abstraction de tout ça. Lui et l’équipe ont été présents notamment sur l’étape d’hier [mercredi]. Aujourd’hui [jeudi], il a essayé aussi mais c’était moins percutant."