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Equipe de France: Olise reste un bon plan pour l'après-Griezmann

Guère convaincant pour ses trois premières sélections, Michael Olise reste néanmoins une bonne option pour l'après-Antoine Griezmann dans une équipe de France mieux fournie en milieux défensifs qu'offensifs, avant de jouer en Belgique, lundi en Ligue des nations.

FRANCK FIFE - AFP/Archives

Guère convaincant pour ses trois premières sélections, Michael Olise reste néanmoins une bonne option pour l'après-Antoine Griezmann dans une équipe de France mieux fournie en milieux défensifs qu'offensifs, avant de jouer en Belgique, lundi en Ligue des nations.

Didier Deschamps a bien fait de préciser que le profil de "Grizi" est unique et qu'il ne fallait pas chercher à le remplacer homme pour homme.

Le joueur du Bayern, qui a réussi ses débuts à Munich avec déjà 5 buts et 3 passes décisives, est toutefois celui dont le profil se rapproche le plus du jeune retraité de la sélection.

Mais contre Israël (4-1), Olise, aligné au centre d'un milieu à trois, dans une position "à la Grizi", s'est noyé.

Son match aurait peut-être pris une autre couleur si son excellente passe en profondeur en début de match (10e minute) vers Christopher Nkunku avait été mieux exploitée, mais le contrôle trop long de l'attaquant de Chelsea a tué tout de suite ce qui aurait pu devenir sa première passe décisive en Bleu.

La suite du match sous la pluie de Budapest, où joue Israël pendant la guerre au Proche-Orient, a été pénible pour l'ancien de Crystal Palace, qui a perdu beaucoup de ballons et a vu presque toute ses initiatives contrées par une défense pourtant guerre redoutable.

- "Capable de faire mieux" -

Deschamps ayant insisté sur l'aspect laboratoire de ses six matches de Ligue des nations, il pourrait revoir encore Olise contre la Belgique.

Le Français Michael Olise (g) devant l'Israélien Oscar Gloukh, lors d'un match de Ligue des nations, le 10 octobre 2024, à Budapest

Le Français Michael Olise (g) devant l'Israélien Oscar Gloukh, lors d'un match de Ligue des nations, le 10 octobre 2024, à Budapest

Attila KISBENEDEK - AFP

Contre l'Italie (défaite 3-1), la Belgique à Lyon (2-0) et Israël, le vice-champion olympique de cet été n'a pas encore fait d'étincelles, mais la pression n'est pas encore trop forte sur un joueur qui ne compte que trois matches en Bleu, aucun en entier.

Face à Israël, "Michael n'a pas fait son meilleur match, il le sait", admet Deschamps, "il a eu beaucoup plus de déchet technique, mais potentiellement il sait faire beaucoup de choses".

Autour d'un si prometteur joueur, "il y a une attente, une exigence, je sais bien pour en avoir connu d'autres avant que ça demande confirmation", poursuit le sélectionneur.

Mais pour le technicien Olise "n'était pas déconnecté. Il y a eu ces pertes de balles, mais il était disponible, généreux. Avec sa patte gauche et sa technique il est capable de faire mieux".

- "Fort potentiel" -

Face aux médias, le médaillé d'argent est aussi capable de faire mieux. Très timide, il avait répondu de façon minimaliste aux questions lors de sa conférence de presse, en septembre, pour sa première convocation.

"Je suis fier d'être là, voilà, c'est tout", avait lâché l'introverti. Les journalistes se sont rabattus sur des questions à ses coéquipiers pour parler de lui.

Le plus prolixe a été Jules Koundé, un temps pressenti pour être capitaine, en l'absence de Kylian Mbappé,

"Comme vous l'avez vu, c'est quelqu'un qui est réservé", avait dit le latéral droit en préambule. "C'est bien de laisser du temps aux gens qui s'acclimatent à un nouvel environnement sans les presser".

Koundé a surtout vu "un joueur à fort potentiel, très déséquilibrant, on l'a vu aux Jeux Olympiques, mais aussi avant. C'est un joueur percutant avec un très bon pied gauche. Un ailier complet".

"C'est compliqué de défendre contre Michael, j'ai joué contre lui en Premier League", raconte Wesley Fofana. "C'est un talent immense, il essaie de prendre le jeu à son compte".

Il est surtout le seul milieu de l'effectif avec des caractéristiques "griezmanniennes".

Youssouf Fofana, Aurélien Tchouameni, Manu Koné ou Mattéo Guendouzi sont tous capables de se projeter, mais ont un profil bien plus défensif.

"Personne ne peut remplacer Antoine Griezmann", assure "Guendouz", qui estime lui-même n'avoir "pas les même caractéristiques. D'autres joueurs sauront bien le faire". Comme Olise.

Par Emmanuel BARRANGUET / Clairefontaine-en-Yvelines (France) (AFP) / © 2024 AFP

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