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F1: Lewis Hamilton et Ferrari, le duo des légendes

Gagner en rouge, l'ultime défi de sa carrière ? Fraîchement arrivé dans les rangs de Ferrari, Lewis Hamilton vise un huitième sacre record en Formule 1 au côté de l'écurie la plus titrée du sport, pour ajouter de l'histoire à l'Histoire.

Giuseppe CACACE - AFP

Gagner en rouge, l'ultime défi de sa carrière ? Fraîchement arrivé dans les rangs de Ferrari, Lewis Hamilton vise un huitième sacre record en Formule 1 au côté de l'écurie la plus titrée du sport, pour ajouter de l'histoire à l'Histoire.

Le cliché savamment orchestré a largement dépassé le microcosme de la F1 en début d'année : costume noir, chemise blanche et cravate, le tout couvert par un long manteau drapé sur ses épaules, le champion britannique pose à côté d'une F40 vintage avec en toile de fond l'ancienne maison d'Enzo Ferrari, fondateur de la légendaire écurie au Cheval cabré.

Pour son premier jour à Maranello, siège historique de la marque italienne, le "King Lewis" et la Scuderia ont frappé fort avec cette photo publiée en janvier sur les réseaux sociaux.

En Italie, le champion aux sept couronnes - à égalité avec Michael Schumacher - semble avoir retrouvé le feu sacré à moins d'une semaine du premier Grand Prix de la saison, dimanche en Australie.

"Je me sens tellement plein de vie et d'énergie car tout est nouveau", s'enthousiasmait-il mi-février pour sa première apparition publique officielle en rouge, lors d'une soirée inédite de lancement de saison.

L'an dernier, Hamilton avait annoncé à la surprise générale qu'il quittait Mercedes pour Ferrari en 2025, après douze années fructueuses au sein de l'écurie allemande avec à la clé six de ses sept titres mondiaux - le dernier en 2020.

- "Assez extrême" -

Depuis qu'il a rejoint la Scuderia - son "rêve d'enfant" -, le multi-champion de 40 ans ne cesse de sourire à chacune de ses apparitions, à l'image d'un "rookie" faisant ses débuts dans l'élite.

Pour sa rentrée, Hamilton avait été filmé en train de saluer le personnel de Ferrari, le sourire vissé aux lèvres.

"C'est une chose de voir tout ça de l'extérieur, mais quand on vit ça de l'intérieur, c'est assez extrême", savoure-t-il encore.

Frédérci Vasseur, le patron de l'écurie Ferrari, entouré de ses pilotes Lewis Hamilton (gauche) et Charles Leclerc (droite), lors de la présentation de la livrée de la voiture pour la saison 2025, le 18 février à Londres

Frédérci Vasseur, le patron de l'écurie Ferrari, entouré de ses pilotes Lewis Hamilton (gauche) et Charles Leclerc (droite), lors de la présentation de la livrée de la voiture pour la saison 2025, le 18 février à Londres

Ben STANSALL - AFP

Et de poursuivre: "c'est assez incroyable de voir (..) à quel point cela passionne tout le monde dans tous les différents départements, les gens vivent et respirent Ferrari".

"Et puis il y a les tifosi !", rappelle-t-il aussi, "avec eux, c'est une nouvelle expérience que je n'aurais pas pu imaginer".

Avant lui, Ferrari avait déjà accueilli des champions du monde, à l'instar d'Alain Prost, Fernando Alonso ou encore Michael Schumacher, devenu une légende dans les rangs de l'écurie italienne.

Mais, de mémoire d'observateurs, jamais l'arrivée d'une nouvelle recrue n'avait suscité un tel enthousiasme.

Plusieurs milliers de fans s'étaient amassés fin janvier aux abords de la piste Fiorano, tout près du quartier général de l'écurie, pour voir les premiers tours de roues d'Hamilton au volant d'une Ferrari.

- "Ramener Ferrari au sommet" -

Il faut dire que "Sir Lewis" - qui a signé pour "plusieurs années" avec la célèbre écurie - cultive tous les espoirs.

Pour l'écusson le plus titré de la F1 avec 16 sacres constructeurs, la disette semble interminable: le dernier titre mondial remonte à 2007 chez les pilotes (Kimi Räikkönen) et 2008 chez les constructeurs.

L'arrivée d'Hamilton s'est faite à la faveur de la relation qu'il entretient depuis 20 ans avec le patron de l'équipe, Frédéric Vasseur, en poste depuis 2023. Le Français a en effet encadré Hamilton en Formule 3 Euroseries en 2005 et en GP2 Series en 2006, avec les titres à la clé.

"J'avais vraiment l'impression que c'était le profil qui nous manquait", expliquait-il l'an dernier à l'AFP.

Le Finlandais Kimi Raikkonen (centre) célèbre le dernier titre de champion du monde des pilotes de Ferrari, le 21 octobre 2007 à Sao Paulo au Brésil

Le Finlandais Kimi Raikkonen (centre) célèbre le dernier titre de champion du monde des pilotes de Ferrari, le 21 octobre 2007 à Sao Paulo au Brésil

VANDERLEI ALMEIDA - AFP

Le Britannique aura face à lui le populaire Charles Leclerc, de près de 13 ans son cadet, qui cherche encore à décrocher son premier titre en F1.

Couvé par la Scuderia depuis 2016, année de son entrée à la Ferrari Driver Academy - avant de devenir titulaire chez Ferrari en F1 en 2019 -, le Monégasque est devenu le chouchou des tifosi.

Pour l'heure, l'écurie ne veut pas donner la priorité à l'un ou l'autre de ses pilotes, qui se respectent beaucoup.

Si "Sir Lewis" loue le "professionalisme et la maturité" de son nouveau coéquipier, "Il Predestinato" dit avoir "hâte de courir avec lui" pour, espère-t-il, "ramener Ferrari au sommet".

Par Hélène DAUSCHY / Melbourne (AFP) / © 2025 AFP

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