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Foot: entre les gardiens parisiens Donnarumma et Safonov, Luis Enrique refuse de trancher

Qui de Matvey Safonov ou de Gianluigi Donnarumma gardera les buts parisiens lors du trophée des champions entre le PSG et Monaco, le 5 janvier à Doha, premier match après la trêve de Noël ?

FRANCOIS NASCIMBENI - AFP

Qui de Matvey Safonov ou de Gianluigi Donnarumma gardera les buts parisiens lors du trophée des champions entre le PSG et Monaco, le 5 janvier à Doha, premier match après la trêve de Noël ?

Le débat du gardien N.1 du PSG, ouvert depuis l'arrivée du Russe à Paris cet été, a été relancé dimanche soir à Lens, après que Safonov eut stoppé deux tirs au but lensois, qualifiant ainsi son club, pourtant mal embarqué, pour les 16e de finale de la Coupe de France.

L'international russe, doublure de luxe de l'international italien, y était titulaire, palliant le forfait de Donnarumma, le visage salement amoché par la semelle du Monégasque Wilfried Singo mercredi dernier en championnat et resté à Paris pour l'entrée en lice du PSG en Coupe de France.

Sans avoir été particulièrement brillant pendant la rencontre, Safonov a été le héros d'un soir et recueilli les louanges de son entraîneur Luis Enrique après la rencontre.

- Safonov, spécialiste des penalties -

"Safonov est un spécialiste des penalties, il l'a démontré une nouvelle fois", s'est réjoui le technicien espagnol. "Les tirs au but étaient une possibilité et on les avait préparés avec lui."

Le gardien italien du PSG Gianluigi Donnarumma victime d'une faute du défenseur de Monaco Wilfried Singo, lors d'un match de Ligue 1, le 18 décembre 2024 au stade Louis-II

Le gardien italien du PSG Gianluigi Donnarumma victime d'une faute du défenseur de Monaco Wilfried Singo, lors d'un match de Ligue 1, le 18 décembre 2024 au stade Louis-II

Valery HACHE - AFP/Archives

Une prestation qui ne garantit pourtant pas au Russe d'être revu à Doha le 5 janvier. La blessure de Donnarumma, impressionnante, semble guérir rapidement et il n'est pas impossible que le portier italien postule, lui aussi, pour le trophée des champions.

Pour faire son choix, Luis Enrique appliquera alors la même méthode qu'il utilise pour n'importe quel autre joueur de champ, quand l'usage est d'épargner les gardiens de but du turn-over permanent qu'il affectionne.

"Tous les gardiens sont prêts à jouer, y compris Arnau (Tenas, le 3e gardien, ndlr) même s’il n’a pas joué une minute. C’est mon travail en tant qu'entraîneur", s'est-il expliqué dimanche, interrogé sur la gestion de ses gardiens de but.

"Je ne veux voir aucun joueur à l’aise, confortable ou détendu. Je ne veux aucun relâchement parce que j’ai un effectif exceptionnel, très jeune mais exceptionnel, et je veux voir tous les joueurs à 100%, hors de leur zone de confort" a-t-il développé.

Comme pour le reste son équipe, la formule de Luis Enrique fonctionne en Ligue 1 que le PSG domine outrageusement, mais se fracasse à un plafond de verre en Ligue des champions où le club parisien pourrait ne pas participer à la phase à élimination directe, une première depuis l'ère qatarienne, notamment à cause de la fébrilité de ses deux portiers lors des rencontres de C1.

- Donnarumma, l'ombre d'un doute -

L'entraîneur du PSG Luis Enrique et le gardien Gianluigi Donnarumma à la fin d'un match de Ligue des champions contre Arsenal, le 1er octobre 2024 à Londres

L'entraîneur du PSG Luis Enrique et le gardien Gianluigi Donnarumma à la fin d'un match de Ligue des champions contre Arsenal, le 1er octobre 2024 à Londres

Adrian Dennis - AFP/Archives

Si Matvey Safonov semble s'accommoder de la concurrence instaurée parmi les gardiens parisiens, d'autant qu'il lorgne la place de N.1, Donnarumma, lui, installé au club depuis 2021, commence à se poser des questions sur son avenir à Paris.

En pleine négociation sur une éventuelle prolongation de son bail dans la capitale qu’il souhaite, son agent a tout de même laissé planer le doute la semaine passée en se confiant à une radio italienne, Radio Sportiva.

"Actuellement, il y a une pause pour réfléchir à certains aspects du contrat, et on verra s’il y a de la fumée blanche dans les mois à venir. Mais aujourd’hui, tout est en suspens, tout peut arriver pendant la phase de négociations, nous n’avons pas de prévisions. On est en phase de stand-by. S’il est possible qu’il revienne en Italie ? Il ne faut jamais dire jamais" a expliqué Enzo Raiola.

Un léger coup de pression qui devrait laisser de marbre Luis Enrique, plus que jamais décidé à ne pas trancher l'épineuse question du choix N.1 pour ses gardiens.

Par Leo HUISMAN / Lens (France) (AFP) / © 2024 AFP

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