"Les USA sont une grande nation de la justice à défaut d'être un grand pays de football. Ce n'est pas la maison blanche qui a décidé d'intervenir. Il y a eu peut-être derrière la justice des volontés politiques concernant la Russie et le Quatar. Il y a aussi une question de timing. C'était maintenant ou jamais. Plus tard on ne pouvait plus faire tomber les prochaines coupes du monde 2018 en Russie et 2022 au Qatar. Politiquement il y a aussi le retour d'un antagonisme contre la Russie et les pays du Golfe. Le moment n'est jamais anodin, même si je pense que cette affaire dépasse la personne de Sepp Blatter" a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.Pour rappel, les USA étaient candidats pour recevoir la coupe du monde 2022. De plus leurs allier Britanniques avaient aussi perdu contre la Russie pour la coupe du monde 2018. Un ensemble de faits qui interpellent Frédéric Encel : "La fédération Américaine de football a considéré qu'elle avait été lésée sur l'attribution des coupes du monde notamment celle de 2022. Et quand il s'agit de gros sous ça intéresse les Américains."Concernant la France, elle a soutenu jusqu'au bout Sepp Blatter (Noël le Graët, président de la fédération Française de Football avait voté pour lui durant la dernière élection). Pourtant, si la France n'a rien a se reprocher sur la forme selon le géopolitologue, ce n'est pas le cas du fond : "S'il est démontré que l'on a aidé à l'organisation de la coupe du monde dans un pays avec corruption, là on aurait quelque chose à se reprocher. Concernant le Quatar je ne pense pas qu'on ait quelque chose à se reprocher niveau financier, mais on a quelque chose à se reprocher niveau Droits de l'Homme. C'est à l'inverse des valeurs de la France et des valeurs du football ce qui se passe au Qatar. Sur ce point ça à été une erreur" a-t-il conclu.
Frédéric Encel : "Le FIFAgate dépasse la personne de Sepp Blatter"
Par Justin Boche
"Les USA sont une grande nation de la justice à défaut d'être un grand pays de football. Ce n'est pas la maison blanche qui a décidé d'intervenir. Il y a eu peut-être derrière la justice des volontés politiques concernant la Russie et le Quatar. Il y a aussi une question de timing. C'était maintenant ou […]
