Quand j'ai retrouvé Yazid, j'ai retrouvé le même homme qu'au début même s'il a eu une formidable carrière. C'est un garçon réservé qui ne parle jamais à tort et à travers. C'est toujours juste. Il est resté le même avec les gens qu'il connaît. Il est resté d'une simplicité et humilité extraordinaire.Peutil être un bon entraîneur ?Il s’est préparé. Il a été adjoint de Mourinho et Ancelloti. Après il s'est formé en France. Il a franchi les paliers avec la Castilla. Petit à petit il était de plus en plus confiant et responsable vis-à-vis de sa classe. Là, entraîner l'équipe première du Real c'est vraiment très important. Il est dans le grand bain. Le tout c'est de savoir si c'est le bon moment.Le Real est un club qui change souvent d'entraîneur. Il y a un danger ?Tout est possible, mais le président Perez l'a intronisé. C'est peut-être le début d'une carrière plus longue à la tête du Real que les prédécesseurs. Commencer à cette période ça lui laisse plus de temps. On ne va pas le juger sur ce début. Même si devant les joueurs il devra être le plus indispensable possible à leurs yeux.La formation des entraîneurs fonctionne ? Il y a beaucoup de gens qui travaillent très bien. Les diplômes ont été renouvelés. Le BEPS est une vraie formation. Il y a beaucoup de recherche, interrogation. Mais ce n’est pas ça qui permet à un entraîneur de devenir ce qu'il est. Mais c'est le quotidien dans un club. Encore plus quand on est au Real Madrid.
Guy Lacombe : "Quand Zidane parle, c'est toujours juste"
Par Justin Boche
Quand j'ai retrouvé Yazid, j'ai retrouvé le même homme qu'au début même s'il a eu une formidable carrière. C'est un garçon réservé qui ne parle jamais à tort et à travers. C'est toujours juste. Il est resté le même avec les gens qu'il connaît. Il est resté d'une simplicité et humilité extraordinaire.Peutil être un bon […]
