“La lutte antidopage est inefficace depuis 50 ans, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio durant l'émission Rugby & Cie. On en a eu la preuve, dans un reportage Stade 2, qui a montré que des micro-doses amélioraient la performance sans se faire attraper."Pourtant le tennis semble être épargné par ce fléaux. Non selon le médecin : "Pendant des années les joueurs de tennis se défendaient en disant que le dopage ne «sert à rien dans le tennis parce qu'ils ne connaissent pas les dates, heures et les durées de leurs matchs». Mais le dopage peut aussi vous rendre plus endurant, plus fort, plus vivace, avec une vitesse de développement plus importante. Aujourd'hui il y a un dopage de fond. Alors l'argument de la durée des matchs et un argument d'enfant de maternelle."
"Attention s'il va pisser, il va casser les chiottes"
Alors comment faire pour endiguer le problème ? Un seul moyen pour Jean-Pierre de Mondenard : "Ce n'est pas possible de lutter contre le dopage tant que les sanctions sont entre les mains des instances internationales."Des propos confirmés par le témoignage d'un ancien entraîneur du circuit professionnel. Sous couvert d’anonymat, celui-ci a confié une anecdote troublante : "Sur un tournoi en Allemagne, l'un de mes joueurs jouait contre un joueur espagnol qui est devenu un des meilleurs joueurs du monde depuis. Il n'a pas arrêter de courir, sur les côtés, vers l'avant. A la fin, mon joueur n'a pas réussi à suivre et a perdu. J'avais dit aux organisateurs dans les couloirs à la fin du match : «Attention s'il va pisser, il va casser les chiottes». C'était un peu trivial comme formule, mais j'étais démoralisé".