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Jeux Paralympiques : "Il y a rarement autant de public"

Par Jean Baptiste Giraud

Lors des Jeux Paralympiques, les athlètes vont faire face à un public inhabituel en parasports, explique le judoka Hélios Latchoumanaya.

Jeux Paralympiques
Le judoka français handisport Helios Latchoumanaya porte la flamme des Jeux paralympiques à Saint-Cloud, dans la banlieue de Paris le 25 août 2024 (Anna KURTH - AFP/Archives)

L’heure de l’ouverture des Jeux Paralympiques 2024 a sonné. La cérémonie d’ouverture se déroulera mercredi 28 août au soir sur les Champs-Elysées et place de la Concorde.

Jeux paralympiques : "Il faut être prêt à recevoir cette énergie"

Ce sont 500 artistes et 5000 athlètes qui sont attendus pour cette cérémonie. Au sein de l’équipe de France de para judo, se trouve Hélios Latchoumanaya, champion du monde de la discipline. "On pense à ces jeux depuis quelques temps. On les prépare depuis plus de trois ans. Maintenant, les festivités sont lancés. Il n’y a plus qu’à se mettre dans sa bulle, se concentrer et décrocher une belle médaille."

Lors des JO de Tokyo, le judoka Hélios Latchoumanaya avait remporté la médaille de bronze de sa discipline. "Là, cela va être assez compliqué. D’habitude, le judo est toujours au début des jeux, paralympiques et olympiques. Là, il sera à la toute fin. Je combattrai le 7 septembre, le tout dernier jour de compétition. J’ai essayé de travailler sur l’ambiance avec ma préparatrice mentale. Dans les parasports, il y a rarement autant de public que ce qui s’annonce pour ces Jeux paralympiques. Il faut être prêt à recevoir cette énergie, et à ne pas entendre les consignes du coach !"

Attendre pour se mettre dans sa bulle

"Je ne vais pas tout de suite me mettre dans ma bulle, encourager les autres athlètes de la délégation, confie Hélios Latchoumanaya. Peut-être aller voir d’autres épreuves sans trop consommer d’énergie. Et au fur et à mesure, se refermer sur soi. Le but du jeu est de penser à soi, car sur le tapis, on est tout seul. Bloquer les sollicitions, couper les réseaux, ne parler qu’à ses proches…"

Faut-il faire et refaire le combat dans sa tête avant la compétition ? "En entraînement, je connais tous mes adversaires. Je travaille sur les différents profils, mais je ne connais les noms que deux jours avant de les rencontrer. Une fois que l’on a les tableaux, on sait qui on peut avoir au premier tour, au deuxième. Ensuite, on verra !"

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