À quelques semaines de connaître la ville qui accueillera les Jeux Olympiques en 2024, la tension monte entre les Los Angeles et Paris, les deux finalistes. Mardi, une enquête de la radio RTL a montré comment la candidature de Los Angeles a enregistré une hausse importantes de ses soutiens sur le réseau social Facebook.
En seulement trois mois, selon RTL, la page de soutien à la candidature du Los Angeles sur Facebook a gagné 800 000 fans, passant de 200 000 à un million. Mais une bizarrerie a mis la puce à l’oreille des observateurs : bon nombre de ces nouveaux soutiens viennent d’Afrique et du Moyen-Orient, et notamment du Pakistan. Le pays est connu pour abriter des entreprises qui vendent de faux "likes" sur les réseaux sociaux.
Paris agace Los Angeles
Les responsables de la candidature de Los Angeles ont répondu mercredi à ces soupçons affirmant n'être "pas surpris" que la polémique "vienne de Paris", ville également candidate. "Toute la campagne de publicité sur Facebook a été achetée directement à travers Facebook", s’est justifié Los Angeles qui juge que "la publicité sur Facebook est plus efficace dans les pays où il y a moins de concurrence de la part d'autres marques"."Les membres du CIO qui voteront se trouvent en dehors des États-Unis, notamment au Pakistan", a également expliqué le comité de candidature qui ajoute avoir fait "très peu de promotion sur Facebook aux États-Unis depuis le début de la campagne à l'international le 3 février".
Réunis à Aarhus au Danemark, pour défendre leur dossier lors de la convention Sport Accord, les comités de candidatures de Paris et Los Angeles se rendent coup pour coup. Mardi, Paris avait provoqué une réaction agacée de Los Angeles en s'offrant la Une d'une édition limitée du New York Times vantant sa candidature et distribuée uniquement sur place à Aarhus. Les Américains avaient réagi en laissant entendre que l'opération pouvait être contraire au protocole olympique, avant de se raviser.