Mai 2014. Le Luzenac Arièges Pyrénées obtient sa place sur le podium du championnat de National, synonyme d'accession en Ligue 2. Un rêve pour un club de cette envergure qui ne va pas tarder à devenir le feuilleton de l'été et se terminer en cauchemar. Aujourd'hui sans équipe première, l'équipe 2 évolue en DHR, le club végète, en attendant de connaître un nouveau souffle. Jérôme Ducros, son président, poursuit lui son combat sur le plan juridique. "On a jamais baissé les bras depuis la 1e décision de la DNCG. On est au combat depuis cette date-là, a-t-il indiqué au micro de Sud Radio. Nous allons repartir sur le fond en 2015 pour essayer de faire valoir nos droits et se sortir de cette impasse, de ce no mans land."Jérôme Ducros admet tout de même ne plus croire en une réhabilitation du club directement en Ligue 2, maintenant que les championnats sont bien entamés et alors que la bataille devant les tribunaux administratifs pourrait se poursuivre pendant de longs mois. "Plus le temps passe, plus il est inconcevable de repartir en L2. On cherche avant tout à ce que l’on reconnaisse que notre non-accession en L2 s’est faite sur un acharnement", a expliqué le président du LAP, qui ne digère toujours pas le double discours des instances dirigeants du football français."Nous avons été déboutés pour des questions conformité de terrain, alors que des dérogations ont été données à des clubs pour jouer dans des enceintes de rugby encore moins sécurisées qu’Ernest-Wallon. Tout est à double vitesse. Je retiens un discours de Thiriez, qui disait que Luzenac était à même enseigne que des clubs de L1 et L2. Je lui dis bravo, je le félicite", a lancé Jérôme Ducros, visant notamment l'autorisation donnée à Montpellier de jouer à l'Altrad Stadium quand le stade de la Mosson était victime des inondations.
Le président de Luzenac n'a "pas baissé les bras"
Par Jérémy Jeantet
L'année 2014 a été synonyme de grand bonheur pour le club ariégeois, avant l'immense déception de se voir refuser l'accession en Ligue 2 pendant l'été. Jérôme Ducros, son président, continue de défendre la cause de son club devant les tribunaux.
