TENNIS : La decima de Rafael Nadal
Et de dix ! Rafael Nadal entre un peu plus dans l’histoire de Roland Garros. L’Espagnol a remporté dimanche sa dixième victoire aux Internationaux de France en battant le Suisse Stan Wawkrinka (6-2 6-3 6-1) en à peine plus de deux heures de jeu. Signe de cette toute puissance dans l’édition 2017 de Roland Garros, Rafael Nadal n’a perdu que 35 jeux et aucun set sur l’ensemble des deux semaines de compétition. Après trois ans sans titre à Paris, Rafael Nadal est revenu à son meilleur niveau, son coup droit lifté giclant à nouveau sur la terre ocre de la capitale. Preuve que tout lui a réussi durant ces deux semaines, ce coup droit en bout de course enregistré à 160 km/h lors de la finale.
Le coup droit EXCEPTIONNEL à 160 km/h de Rafa Nadal ! Wawrinka n'y peut rien #PointExtraordinaire pic.twitter.com/qSF3L5suNK
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Le natif de Manacor sur l'île de Majorque est le premier joueur de l’ère Open à s’imposer dix fois dans un même tournoi du Grand Chelem. Il revient également à seulement trois grands chelem de Roger Federer qui en comptabilise dix-huit.
Chez les dames, à seulement vingt ans, la Lettonne Jelena Ostapenko a fait taire toute la concurrence pour renverser samedi la Roumaine Simona Halep (4-6 6-4 6-3). La jeune joueuse remporte par la même occasion son tout premier tournoi sur le circuit. La dernière fois qu’une telle performance s’était produite, c’était en 1997 et la victoire du brésilien Gustavo Kuerten. On souhaite à la Lettonne la même histoire d’amour avec la terre battue parisienne. Si Jelena Ostapenko continue sur le rythme de sa quinzaine parisienne, cela ne devrait pas poser de problèmes. En sept matches, la Roumaine a inscrit le nombre phénoménal de 299 coups gagnants, notamment grâce à son revers surpuissant. C’est grâce à ce travail d’agression tout en puissance que la jeune joueuse a pu retourner la situation face à Simona Halep, alors qu’elle était menée 6-4 3-0, pour finalement arracher la victoire.
Retour en images sur le titre de Jelena #Ostapenko 1er titre du Grand Chelem à seulement 20 ans ! #RG17 pic.twitter.com/0g9SLjzPB2
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CYCLISME : Jacob Fuglsang pour dix petites secondes
Avec une minute d’avance sur tous ses principaux concurrents, Richie Porte, leader du Critérium du Dauphiné dimanche matin avant le départ, n’avait pas vraiment de raison de s’inquiéter. Surtout qu’il venait de planer sur la course durant toute la semaine. Mais cette dernière étape entre Albertville et le Plateau de Solaison aura été fatale au leader de la BMC. Très vite lâché par les membres de son équipe, il n’a pas pu résister aux assauts de Christopher Froome, Fabio Aru, Romain Bardet et Jacob Fuglsang. Le Danois a d’ailleurs éliminé tout le monde dans la dernière montée vers le plateau de Solaison pour finir par remporter l’étape et s’installer à la première place du classement général, grâce aux dix secondes de bonification qui ont fait toute la différence. En effet, derrière, Chris Porte est arrivé avec 1’15’’ de retard, l’écart exact qui le séparait le matin même du leader d’Astana.
L'étape et la victoire sur le Critérium du Dauphiné : le coup parfait de Jakob Fuglsang #Dauphine pic.twitter.com/yOsL6SKg1I
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FOOTBALL : La France se saborde en Suède
Vendredi soir, il suffisait d’une victoire pour mettre un pied et demi en Russie pour le prochain Mondial 2018 de football. Mais au fur et à mesure que les minutes avançaient, un match nul semblait déjà un bon résultat. Il ne restait alors plus que quelques secondes à jouer pour s’en sortir sans les honneurs mais avec un point quand le capitaine Hugo Lloris a complètement raté son dégagement en-dehors de sa surface. Au milieu de terrain, Ola Toïvonen a frappé sans contrôle réussissant à lober le gardien français. Score final 2-1 et une défaite au goût amer. Si clairement Hugo Lloris est fautif, que dire également des choix du sélectionneur Didier Deschamps. Dans une équipe qui manquait clairement de percussion devant, entre un Dimitri Payet hors de forme et un Moussa Sissoko sans réel impact, l’ancien champion du monde a attendu les vingt dernières minutes pour faire entrer Thomas Lemar et Kylian Mbappé. Parmi les titulaires, on retiendra également la prestation en demi-teinte de Paul Pogba dont on attend toujours plus sous le maillot bleu. Ce n’est pas encore un naufrage, la France est encore en course pour la Russie. Mais deuxième derrière la Suède, il va maintenant falloir entamer une course-poursuite dont on se serait bien passé.
#SUEFRA
LA BOULETTE DE LLORIS, et Toivonen frappe du milieu du terrain dans le but vide : 2-1 pour la Suède ! https://t.co/Z2qMRlIfeZ— Téléfoot (@telefoot_TF1) 9 juin 2017
RUGBY : La tournée d’été tourne à l’orage
Le XV de France a été balayé samedi par les Springboks 37-14 pour son premier des trois test-matches de sa tournée en Afrique du Sud. Rapidement mené 6-0, les Bleus sont revenus au contact juste après la mi-temps pour n’être plus mené que 16-14. L’orage sud-africain s’est alors abattu sur les Français, jouant à 14 après l’exclusion de Brice Dulin pour avoir propulsé volontairement hors du terrain le ballon depuis son en-but. Les sud-africains s’envolaient ensuite marquant un troisième et un quatrième essai pour sceller définitivement leur victoire. Durant ce match, les joueurs de Guy Novès n’y étaient clairement pas, loin du très haut niveau. Il faudra faire beaucoup mieux à Durban samedi prochain pour faire oublier cet échec cuisant.
#XVdeFrance Découvrez ou redécouvrez les essais des tricolores. Les Bleus vont relever la tête ?
Résumé complet: https://t.co/LCgzane69i pic.twitter.com/rO1Wzn8xkY
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BASKET/NBA : Cleveland, un match d'anthologie pour l'honneur ?
Tous les fanatiques de basketball qui avaient mis le réveil et ont veillé jusqu'au bout de la nuit n'ont pas dû être déçus par ce match 4 des finales NBA, opposant Golden State à Cleveland. Une rencontre folle marquée par une pluie de records et remportée par la franchise de l'Ohio, qui garde encore un mince espoir de recoller à son rival californien, bien qu'elle soit menée 3 victoire à une. Alors que tout le monde prédisait le sacre tant attendu des Warriors, qui avaient remporté les 3 précédents matches de la série, les Cavaliers ont démontré qu'ils étaient encore en vie et de quelle manière.
Regonflés à bloc après leurs trois revers consécutifs et galvanisés par l'ambiance incandescente de la Quicken Loans Arena, les joueurs de Cleveland ont d'abord fait preuve d'une adresse incroyable, illustrée par une réussite insolente à trois points (24/45, 53,3%), pour s'ouvrir les porte du succès. Avec un "big three" retrouvé, les Cavaliers ont ensuite marché sur leurs adversaires, qu'ils menaient déjà de 22 points à la mi-temps avec un score hallucinant de 86-68, record du genre en finale NBA. Si les Warriors se sont montrés plus concentrés et menaçant lors du second acte revenant même à 11 points de leurs adversaires, les Cavs ont finalement tenu la cadence jusqu'au bout pour s'imposer 137 à 116. Mention spéciale à Kyrie Irving, auteur de 40 points (avec notamment un exceptionnel 7/12 à 3 points) qui a livré une prestation époustouflante, sans oublier l'inévitable LeBron James, impérial dans son jardin, avec un triple double de patron (30 pts/11 pd/10 rbds), le 9ème de sa carrière en finale NBA, là aussi un record. Quant au troisième larron Kevin Love, l'ex-joueur des Wolves a rendu une ligne de statistiques honorable avec 23 points et surtout 6 tirs primés sur 8. Prochain rendez-vous à Oakland, dans la nuit de lundi à mardi, où l'on saura enfin si ce match énorme n'aura été qu'un baroud d'honneur pour les Cavs ou à l'inverse le début d'une improbable "remontada".