Basket/NBA : un Westbrook légendaire voit triple
Il l'a fait ! Plus les semaines avançaient, plus le vieux record de triple doubles sur une saison, établi par la légende Oscar Robertson lors de l'exercice 1961/1962, semblait menacé par l'hallucinante régularité de Russell Westbrook. Après avoir égalé la célèbre marque il y a moins d'une semaine contre les Bucks le meneur des Oklahoma City Thunder l'a finalement effacée des tablettes la nuit dernière en compilant son 42e triple double de la saison (50 points, 16 rebonds et 10 passes décisives) contre les Denver Nuggets.
Non content de rentrer dans l'histoire de la plus belle des manières, Westbrook s'est même payé le luxe d'offrir la victoire à son équipe (106-105) avec un splendide shoot au buzzer dont il a le secret, éliminant de facto ses adversaires du soir de la course aux playoffs. Comment pouvait-il en être autrement ? Alors qu'il ne reste plus que 2 rencontres avant la fin de la saison régulière, on ne voit pas comment le titre de MVP (meilleur joueur de la saison) pourrait lui échapper, lui qui tourne actuellement au triple double de moyenne (31/10/10). Tout simplement monstrueux.
Amazing ??
50 points
16 rebonds
10 passes
42e Triple-double. Record #NBA
Et... un Buzzer beater ?
Westbrook quoi.
pic.twitter.com/oNzrulvCej
— Johan Rouquet (@johan_rouquet) 10 avril 2017
Golf/Masters d'Augusta : Sergio Garcia se prend sa première veste à...37 ans
Longtemps, on a cru qu'il n'y arriverait pas. En 18 ans de présence sur les greens, Sergio Garcia, pourtant l'un des golfeurs les plus talentueux de sa génération, n'avait jamais pu se hisser à la première place d'un majeur, échouant à 4 reprises sur la deuxième marche. Cette anomalie a été réparée ce week-end et de quelle manière, puisque l'Espagnol s'est adjugé, à 37 ans, le plus prestigieux tournoi au monde, le Masters d'Augusta (Géorgie/États-Unis) dont c'était la 81e édition. Il est venu à bout du britannique Justin Rose à l'issue d'une lutte interminable qui aura conduit les deux protagonistes à jouer un ultime coup de playoffs, alors qu'ils avaient bouclé les 4 jours de compétition avec une égalité parfaite (279, soit -9 sous le par).
Le scénario aura été épique. Déjà en position idéale sur le 18e et dernier trou, Garcia rate pourtant un putt à moins de 2m qui semblait largement à sa portée. Un loupé au pire des moments qui faisait rejaillir le spectre de ses défaites passées. Mais il était écrit que cette édition serait sienne et après un drive mal maîtrisé de son adversaire, il a finalement assuré sa victoire au premier trou de playoffs devant une assistance conquise qui l'a longuement ovationné. Une victoire sur le parcours d'Augusta pour un premier majeur, Garcia ne pouvait pas rêver mieux. C'est d'ailleurs ce que l'intéressé a dû se dire lorsqu'il a enfilé la mythique veste verte réservée aux vainqueurs. Il fait désormais partie de ce cercle très fermé. Ça valait bien le coup d'attendre.
The winning putt. #themasters pic.twitter.com/b0lEPfBKxM
— Masters Tournament (@TheMasters) 9 avril 2017
Cyclisme : Van Avermaet au paradis dans "l'enfer du nord"
Déjà vainqueur de Gand Wevelgem le 26 mars, le coureur Belge de l'équipe BMC Racing s'est adjugé ce dimanche le mythique Paris-Roubaix. À l'issue d'une course intelligemment courue qu'il a remportée au sprint devant le Tchèque Zdeněk Štybar (Quick-Step Floors) et le Néerlandais Sebastian Langeveld (Cannondale-Drapac), le champion olympique de Rio a succédé à l'Australien Matthew Hayman au palmarès de l'épreuve. C'est le premier cycliste du Plat-pays à s'imposer sur les pavés depuis 2012 et le triomphe d'un certain Tom Boonen (36 ans), recordman de victoires avec 4 succès sur le vélodrome. Un record que ce dernier partage avec son compatriote Roger De Vlaeminck. Treizième à l'arrivée, l'ex-leader de la Quick Step participait d'ailleurs à la dernière course de sa prolifique carrière, à l'occasion de cette 115e édition de "la Reine des classiques".
Le champion du monde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), grandissime favori, a été trahi par sa mécanique à deux reprises, d'abord à près de 80 kilomètres de l'arrivée alors qu'il venait de prendre la poudre d'escampette, puis lorsqu'il a été victime d'une crevaison fatale dans l'emballage final. Grosse désillusion donc pour le Slovaque qui n'a franchi la ligne qu'en 48e position, très loin du vainqueur du jour, à près de 6 minutes (5'46'19). Côté français, notons la très belle sixième place d'Arnaud Démarre (FDJ), qui a réglé le sprint devant l'Allemand André Greipel. Prochaine étape du calendrier pour les coureurs, dimanche prochain pour l'Amstel Gold Race aux Pays-Bas.
Tennis/Coupe Davis : Les Bleus dans le dernier carré
En l'absence d'Andy Murray, les tennismans français étaient clairement favoris face à la Grande-Bretagne en quart de finale de la Coupe Davis à Rouen. Encore fallait-il le démontrer sur les courts après les remous entrevus en coulisses suite aux forfaits de Tsonga et de Monfils. Or chacun a répondu présent. En effet, avec une équipe remaniée et sans "mousquetaire" - une première depuis 2005 - les Tricolores n'ont pas failli à leur mission et se sont qualifiés avec sérieux pour le dernier carré de la compétition.
C'est d'abord Lucas Pouille qui a montré la voie à ses coéquipiers en ouverture le vendredi. Propulsé leader de l'équipe en l'absence des habituels cadres, le 17e joueur mondial a disposé de Kyle Edmund en trois manches 7-5, 7-6 (8/6), 6-3 lors du premier simple. Dans la foulée, Jérémy Chardy l'a imité et fait le break en dominant Daniel Evans en trois sets secs 6-2, 6-3, 6-3. La paire Nicolas Mahut-Julien Benneteau a finalement apporté le point décisif aux Bleus le lendemain, en venant à bout du tandem composé de Dominic Inglot et de Jamie (frère de) Murray. Une qualification salvatrice et une prestation intéressante pour cette équipe qui avait grandement besoin de ce résultat pour se rassurer, avant d'aller défier la Serbie de Novak Djokovic les 15, 16 et 17 septembre prochain.
Football/Ligue 1 : Paris suit la cadence
À neuf journées de la fin du championnat de Ligue 1 (Paris et Monaco comptent encore un match en retard), la lutte pour le titre reste indécise et chacun des deux favoris continuent d'avancer à un rythme infernal. Mis sous pression par la victoire des Monégasques contre Angers (1-0 but de Falcao) mais aussi celles des Niçois à Lille (2-1, doublé de Balotelli) , les Parisiens n'ont pas tremblé en surclassant Guingamp hier soir au Parc des princes (4-0).
Après un premier acte moribond où l'attitude de certains a pu agacer, le club de la capitale a soudainement accéléré après le repos. Dans le sillage d'un Cavani des grands soirs - auteur d'un doublé (ses 28e et 29e buts de la saison), d'une passe décisive et d'une feinte aussi subtile que décisive sur le quatrième but de Matuidi - le PSG a rempli son contrat et pointe ce matin à 3 points de Monaco. Le sprint final s'annonce passionnant.