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Les Bleus en finale : "Ce qui fait la différence, c’est Didier Deschamps"

Qu’est-ce qui fait la différence pour mener ces Bleus de nouveau en finale ? Le coach, estime l'ex-attaché de presse de l'équipe de France.

L’incroyable épopée des Bleus, Philippe Tournon la connaît par cœur et l’a vécue de l’intérieur. Avec à la clé deux étoiles sur le maillot. Et bientôt trois pour Didier Deschamps et son équipe ?

La patte de Didier Deschamps

Dans son livre La vie en Bleu, l’ancien attaché de presse de l’équipe de France jusqu’en 2018 revient sur 50 ans de secrets en coulisses. Qu’est-ce qui fait la différence pour mener ces Bleus de nouveau en finale ? "Ce qui fait la différence, c’est Didier Deschamps, estime Philippe Tournon. Faites la liste de ce qui est arrivé à Didier et à cette équipe depuis des mois. Les forfaits de Pogba, Kanté, Benzema. On part avec deux latéraux, Lucas Hernandez et Pavard, on se retrouve avec Théo Hernandez et Koundé."

"Rabiot s’affirme comme on ne l’imaginait pas. On n’imaginait pas non plus Antoine Griezmann dans un rôle nouveau, totalement inconnu. Chaque match qui a passé nous a amené de nouvelles certitudes, des révélations. Ce sont de nouveaux motifs de croire à une nouvelle étoile." Comment voit-il cette finale ? "Il y a quatre ans, le match France-Argentine était surement le plus abouti. On a une Argentine très solide, un Messi qui tient son rôle. On va en baver, mais pourquoi cela n’irait-il pas jusqu’au bout ? C’est la patte à Dédé, qui a façonné cette équipe de France depuis dix ans."

 

Un maître-mot : le pragmatisme

Didier Deschamps est un entraîneur qui sait à la fois sélectionner et trouver les bonnes paroles pour créer un collectif ? "Son maître mot est le pragmatisme, s’adapter en permanence, estime Philippe Tournon, ancien attaché de presse de l’équipe de France. Pour un groupe, il y a dix, vingt, trente événements par jour qui peuvent le mettre à mal. Avec Didier, cela n’arrive pratiquement jamais."

"Il a l’œil à tout, il anticipe tout et il a la bonne réponse à tout ! C’est exceptionnel." Sait-il se faire respecter, malgré les écarts de générations ? "En 2018, il y avait 13 ou 14 ans d’écart entre les joueurs dans le vestiaire. Cela ne lui pose aucun problème, il sait fédérer et veille surtout à ne jamais laisser quelqu’un au bord de la route."

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