Et si le football devenait un sport à risque? Selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale Acta Neuropathologica, les footballeurs professionnels auraient plus de risques de développer une maladie du cerveau, pouvant amener à la démence du patient.
Pour les besoins de leurs recherches, les scientifiques ont pratiqué six autopsies. Sur les six cerveaux étudiés, quatre présentaient des signes d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC). Ceci est une maladie cérébrale qui touche généralement les anciens boxeurs et les anciens footballeurs américains, qui eux reçoivent en permanence des coups à la tête pendant leur carrière.
Les chercheurs ont également étudié treize anciens footballeurs professionnels atteints de démence. Selon eux, il faudrait mener une étude plus importante pour identifier vraiment les risques auxquels s’exposent les joueurs de foot. D’autant que certains anciens professionnels ont également développé la maladie d’Alzheimer.
Mais le rapport publié mercredi ne permet pas de savoir les causes de ces dommages. Impossible de dire s’ils ont pu être provoqués par les chocs entre la tête des joueurs et le ballon ou entre les joueurs eux-mêmes. Quoi qu’il en soit, pour développer ce type de maladie il faut des “impacts répétitifs non commotionnels”. Donc il n’y a aucune raison d’arrêter les parties de football en famille.